Cependant les hallgató-nótas des nobles et les marches, les verbunkos, des soldats n’épuisaient point les ressources de la musique hongroise. Cet heureux équilibre entre la musique purement instrumentale de la noblesse et les transcriptions des airs populaires n’a pu se maintenir longtemps : les événemens politiques l’ont détruit comme ils l’avaient établi. BÉLA BARTÓK ET LA MODERNITÉ HONGROISE 1905-1920 (exposition). En tout cas, ils en ont gardé l’esprit de caste : les enfans des chefs deviennent chefs à leur tour sans contestation de la part des autres membres de l’orchestre, qui sont souvent plus forts que leurs jeunes primas inexpérimentés. C’est ainsi qu’a été composée la célèbre marche de Rádkoczy, la personnification musicale de la Hongrie. Et les écus de couvrir le tsimbalom, et les bank-notes de s’accrocher au bout de l’archet ! Partis ‘sur le terrain’ des campagnes hongroises, roumaines et bulgares, ils concluent que la musique tsigane n’appartient pas aux répertoires régionaux, populaires. Ajoutons maintenant à ces surprises un élément tout nouveau pour les Occidentaux, la musique hongroise, qui, pour le rythme et l’accent, diffère essentiellement de la musique des peuples indo-germaniques, et l’on comprendra comment a pu naître à l’égard des tsiganes la confusion la plus étrange. Tout au plus s’il consentait à composer dans ses momens perdus quelques morceaux imitant le style hongrois, mais n’ayant au fond rien de commun avec sa prosodie et sa structure harmonique. La musique hongroise est très particulière en Europe, à l'image de l' idiome national de ce peuple sans doute issu de l' Oural vers le VIII siècle. Le petit peuple, quoique vivant en servage, était en Hongrie moins paralysé par la misère qu’ailleurs, grâce au sol prodigieusement fertile du pays et à l’indulgence des maîtres. Ce sont les Rhapsodies roumaines (1901), dans lesquelles on peut reconnaître les thèmes de L’alouette (Ciocârlia) ou de La ronde des moulins (Hora Morii). Ses douze Danses de Galánta sont par exemple composées et baptisées en souvenir du village de son enfance, Galánta, où il a été bercé par les violons et chants de musiciens tsiganes. Qu’elles résonnent en fond sonore d’une publicité pour mayonnaise ou au sein des plus prestigieuses salles de concerts, ces Danses sont partout et ont largement contribué à la popularité de leur compositeur. Et c’est ce en quoi sa musique se fait tsigane : elle s’affranchit des codes classiques (la forme de sa rhapsodie est d’ailleurs très libre) et privilégie l’instantanéité. Cette diversité surprenante constitue son attrait principal ; elle lui a permis de satisfaire aux exigences multiples de son étroite liaison avec la fortune tourmentée du peuple hongrois ; elle lui donne un aspect changeant à volonté, dont on ne se lasse jamais, tant les contrastes les plus violents s’y succèdent inattendus, inépuisables. Du reste, quand on demande aux tsiganes un air déterminé, cet inconvénient disparaît immédiatement ; tous l’attaquent à la fois et avec beaucoup de vigueur, sachant d’avance le ton dans lequel le chef a l’habitude de le jouer. On ne connaît pas le nom du chef d’orchestre qui l’a fait jouer, mais il est certain qu’il la tenait du grand Bihary, le fameux tsigane qui plus tard devait charmer les diplomates au congrès de Vienne. Héritiers de la musique russe et tzigane de cabaret importée en France grâce à l’émigration des russes blancs à Paris dans les années 1920, le groupe a apporté dans ses valises cette ambiance festive et dansante jusque Montpellier et sa région. Comme beaucoup de ses contemporains, Pablo de Sarasate est fasciné et inspiré par la virtuosité des grands interprètes venus de l’est. Harmonica en Lab mineur - Pour musiques folklorique, ethnique, tzigane et d'Europe de l'est - Systèm... Harmonica en Lab mineur - Pour musiques folklorique, ethnique, tzigane et d'Europe de l'est - Système Richter - Lames vissées (5 vis) en laiton - Couvercles en acier inoxydable - … L'incontournable Csárdás de Vittorio Monti ! Oui, ils auront beaucoup de succès, tant qu’ils seront les seuls détenteurs de la musique hongroise, et tant que cette musique ne sortira pas de son état nuageux. D’origine hongroise, le compositeur s’intéresse aux musiques des bohémiens de sa terre natale et publie en 1859 un ouvrage, Des Bohémiens et de leur Musique en Hongrie. Il n’y avait plus de chef pour se ranger sous sa bannière ; les longues guerres malheureuses avaient découragé les plus ardens ; on n’avait d’autres ressources que les stériles discours à la table verte des diètes, ou le maintien religieux de tout ce qui venait des ancêtres, fût-ce la coutume la plus baroque, la plus ruineuse. Or la plus célèbre de ses compositions n’a rien d’espagnol : il s’agit de Zigeunerweisen (Airs bohémiens en allemand), une oeuvre pour violon et orchestre achevée en 1878 et dans laquelle se retrouvent thèmes populaires roumains et rythmes de csárdás hongroises. Bartók invite notamment à distinguer les csárdás,verbunkos et autres formes traditionnelles hongroises de la musique tsigane interprétée en langue romani. Ayant plus ou moins de peccadilles sur la conscience, ces jeunes gens quittent leurs famille, leurs maîtres, et vivent, — surtout vivaient avant les chemins de fer et la nouvelle organisation de la Hongrie, — dans ces auberges pour se soustraire aux poursuites de la justice, qui ne pouvait les atteindre que difficilement, tant la population les craignait, les protégeait. On est arrivé à croire que, lorsqu’ils ne jouent pas leurs arrangemens de morceaux d’opéras ou de danses, composés par les moyens connus, ils improvisent ensemble, instantanément, et on donne même à ces prétendues improvisations le nom de « musique tsigane. Il nous reste à indiquer les causes qui ont modifié leur physionomie musicale. Au contraire, elles représentent une inépuisable source d’inspiration, et lui-même ne manque pas de composer ‘à la hongroise’. Aussi les musiques tchèque, slovaque et autrichienne ont subi son influence, notamment par le biais des migrations des Tziganes. Voilà l’origine de certains airs joués par les tsiganes, qu’on est surpris de voir figurer sous le nom des chansons hongroises, et dont le rythme rappelle vaguement les mélodies italiennes ou les danses allemandes. Qui ne connaît pas les fameuses Danses hongroises de Johannes Brahms ? Elles sont devenues très recherchées par l’aristocratie et ont envahi bientôt le répertoire des tsiganes, qui, après les avoir transcrites pour leur orchestre, les plaçaient dans les hallgató-notas entre les adagios et les codas, ou les substituaient aux premiers ; mais l’économie du morceau, son homogénéité, ayant beaucoup perdu par cette intercalation, ils ajoutaient plus tard une chanson vive à la fin de la coda, ce qui leur procurait aussi un finale proportionné aux trois morceaux précédens. Quand rémunération de toutes les grandeurs qui attendent le brave, le tableau saisissant des horreurs commises par l’ennemi, l’excitation la plus ardente à la défense du roi et de la patrie, n’obtiennent pas le succès espéré, alors on a recours au grand moyen : on fait jouer par les tsiganes des verbunkos, airs de danse rappelant le rythme des marches, que l’enrôleur à bout d’argumens accompagne fièrement du cliquetis de ses éperons, sachant d’avance qu’aucun jeune Hongrois ne résistera à cette séduction suprême. Beaucoup de ces caractéristiques se sont retrouvées dans les pays limitrophes intégrés au sein d'un vaste empire. Évoquée, fantasmée ou bien étudiée : à chaque compositeur son approche de la musique tsigane…. Un grand nombre de compositeurs hongrois sont nés dans ces vingt-cinq dernières années, qui se sont partagé la tâche du défrichement et ont abordé successivement les différentes branches de la musique. Avis clients Musique tzigane hongroise. Les veillées en hiver, pendant lesquelles s’égrène le maïs ou se file le chanvre, les siestes après le coucher du soleil en été, quand il est impossible de rester dans les maisonnettes surchauffées des villages, quand les rues étroites et les jardins exigus se remplissent de monde cherchant la fraîcheur : ces heures de délassement de la population campagnarde font naître mille chansons nouvelles. Il en a été de même en Hongrie. il faut ceindre le cimeterre paternel ; la noblesse s’organise en insurrection, les paysans s’enrôlent comme volontaires. Au contraire la légende n’y joue qu’un rôle tout à fait effacé. Cependant, comme la musique de toute nation au début, la musique hongroise ne consiste que dans des phrases détachées d’un développement plus ou moins ample, dont le caractère est vocal ou instrumental, intime ou théâtral, timide ou menaçant, selon le milieu social où elles sont nées. Joseph Haydn, inspiré par l’intensité tsigane ? Celle-ci lui confère une réalité statistique et politico-administrative, laquelle s'exprime à travers les collectivités des minorités (kisebbségi önkormányzat).Ces organes représentatifs de celles et … Avoir un poète attitré, qui était très souvent en même temps le fou du château, entretenir une bande de tsiganes qui suivait partout le maître, et dont les familles campaient à proximité pour pouvoir profiter de toute bonne aubaine, tel était le devoir de chaque gentilhomme hongrois qui aimait son pays ; tel était le seul moyen de sauver le génie persécuté de la nation ! Jusqu’alors ils s’étaient renfermés dans l’exécution des morceaux graves, guerriers, s’adressant à la noblesse seule, qui formait seule le gouvernement et l’armée. Joseph Haydn : les Trios avec piano, par le Beaux-Arts Trio. Leurs parens leur enseignent à jouer de leurs instrumens dès le bas âge. Mais, répondent les apologistes des tsiganes, ne serait-il possible qu’à leur arrivée en Occident les bohémiens russes, les gitanos, les gypsies, aient eu tous cette même musique et qu’ils l’aient abandonnée peu à peu, n’ayant pas trouvé un sol favorable à leur art, tandis qu’aux tsiganes il était facile de la cultiver au sein d’un peuple qui pendant des siècles n’a pas quitté la garde de son épée ? Une fois apprises par les tsiganes, elles sont bientôt connues de toute la contrée sous le nom de « chansons des betyáres, » et on les reconnaît sans peine à leurs allures provocantes, à leurs rythmes précipités, dont l’âpreté sauvage dénonce tout de suite leur origine. Leur chef se contente d’indiquer a mezza voce les premières notes d’un morceau quelconque, et toute la banda aussitôt le saisit et l’accompagne dans le ton voulu, à partir de la mesure suivante, circonstance qui ordinairement déroute l’auditeur ; il croit entendre des phrases d’un rythme inégal, ne comptant pas pour une mesure le commencement de la mélodie, joué par le violon. Pour achever le tableau de la vie du peuple magyar et pour compléter l’indication des sources d’où jaillit sa musique, il nous faut encore parcourir les vastes plaines de la Basse-Hongrie, les pusztas (poustas) de l’Alföld, écouter à l’entour des fermes disséminées (des tagnas) le pipeau des pâtres (le tilinko), les chansons des gardeurs de troupeaux. Adieu les verres, adieu la musique ! Ils s’identifient partout avec leur entourage : on les trouve donnant en spectacle les charmes de leurs femmes dans le sensuel empire des tsars, s’occupant de nécromancie dans les pays superstitieux du midi de l’Europe ; nulle part ils n’ont l’orchestre restreint, mais complet, qu’ils ont en Hongrie, parce qu’ils n’ont rencontré nulle part un besoin de musique aussi impérieux et aussi développé que chez les Hongrois. La dernière modification de cette page a été faite le 15 mars 2012 à 12:29. Ils font leur apprentissage en ouvriers plutôt qu’en artistes, n’ambitionnant pas plus de virtuosité qu’il n’en faut pour jouer dans la banda la plus voisine. Cette fureur d’innovation ne respectait ni la littérature ni la musique ; les musiciens devaient prendre pour modèle Rossini ou Schubert, les poètes Walter Scott, Béranger ou Henri Heine. Au milieu de leurs triomphes, ils se souviendront de ceux qui, alors déjà presque oubliés, les ont indirectement aidés dans la création de leurs œuvres, et se rappelleront surtout avec reconnaissance les tsiganes, ces pères nourriciers de leur art. Les tsiganes probablement n’existeront plus à ce moment-là. C’est ainsi que chez les Romains le domaine de l’art était réservé aux Grecs : le génie hellénique s’est en quelque sorte rajeuni à Rome dans toutes les branches de l’art, il s’est rendu nécessaire à la vie publique ; à côté de lui, il n’est pas resté de place pour un art national, romain. Tzigane est une rhapsodie de concert pour violon et orchestre (comportant un seul mouvement) composée par Maurice Ravel en 1924.. L'œuvre porte la référence M.76, dans le catalogue des œuvres du compositeur établi par le musicologue Marcel … Rivés aux fluctuations de la vie du peuple magyar, les tsiganes se transformaient à mesure que ce dernier perdait son aspect primitif. Aussi est-il naturel qu’ayant pu apprécier et leurs facultés spéciales et leur peu d’aptitude au perfectionnement, on se demande avec une certaine hésitation : Quel sera l’avenir des tsiganes ? Inutile de dire que les tsiganes s’en sont emparés immédiatement, et, ce qui est plus fâcheux, en ont fait le morceau capital de leur programme, en abandonnant de plus en plus les anciens airs, dont l’allure majestueuse répondait mal au tempérament enfiévré d’une génération qui s’apprêtait à bouleverser la vieille constitution de son pays. La guerre de sept ans, les dernières luttes contre les Turcs sous l’empereur Joseph II, et le long duel du monde avec Napoléon apportèrent à ces fêtes de sanglantes interruptions. Une musique caractérisée par le mouvement, l'évolution, qui se transmet à l'oral et laisse la part belle à l'improvisation. Un vent d’est souffle sur le grand répertoire. Au cours d’un séjour à Londres, en 1795, il achève la composition de son Trio pour piano n°39, que l’on appelle Trio tzigane, car Haydn lui-même donne pour indication d’interprétation au dernier mouvement « in the Gypsy's style ». musique instrumentale que les Hongrois revendiquent comme « musique nationale », et à laquelle le public occidental attribue la dénomination de « musique tzigane hongroise ». pourront-ils toujours captiver l’intérêt du public ? Voilà l’image de l’auditoire pour lequel Lavotta, Csermak, Bihary devaient composer leurs plus beaux hallgató-notas, morceaux pour être écoutés ! Improvisées par quelque jeune gars amoureux, par quelque paysanne au cœur tendre, on les redit le lendemain, on les rectifie, on les imite, les colporte, et finalement on les oublie, si par hasard le dimanche suivant, au cabaret, un malheureux tsigane, raclant son pauvre violon, ne les recueille pas et, faisant œuvre d’homéride, ne les conserve pas pour les temps futurs. Quelle entrave à son développement pouvait-elle rencontrer dans un pays où les tsiganes étaient beaucoup plus libres que partout ailleurs et où ils-étaient les seuls musiciens ? Lorsqu’il les compose, entre 1867 et 1880, il les considère comme de simples transcriptions, des arrangements pour piano ou orchestre de mélodies populaires (et déjà connues de tous). Leur mémoire tient du prodige ; elle leur permet d’aborder sans préparation n’importe quelle composition hongroise, ancienne ou moderne. Béla Bartók et la modernité hongroise, 1905-1920 , présentée au musée d’Orsay du 15 octobre 2013 au 5 janvier 2014, est centrée sur la personnalité et la production du compositeur hongrois, mais aussi sur le … Rakuten met effectivement un point d'honneur à … Ces chansons, dont les paroles et la musique sont presque toujours inventées par le même individu, retracent dans leur petit cadre (elles se composent ordinairement de quatre vers, de seize mesures au plus), avec des traits caractéristiques, toutes les phases et tous les drames de la vie de famille. Une distinction qui comporte dans son propos une connotation péjorative. Parallèlement à cette effervescence populaire grossissait le courant d’opinion qui ne voyait le salut de la patrie que dans l’imitation servile et précipitée des coutumes étrangères, et cherchait à transformer selon le modèle de telle ou telle nation même le peu qui était original et viable en Hongrie. Ce fâcheux entraînement pouvait aboutir à la destruction de la musique hongroise, car il était favorisé par le corps enseignant, qui, composé exclusivement de Tchèques et d’Allemands, n’avait aucun intérêt à cultiver l’art autochthone selon le caractère de son génie, et ne cessait de prêcher le cosmopolitisme de la musique. Au total, ce sont 1004 références Musique Hongroise que vous pouvez acheter dès à … Au cours d’un séjour à Londres, en 1795, il achève la composition de son Trio pour piano n°39, que l’on appelle Trio tzigane, car Haydn lui-même donne pour indication d’interprétation au dernier mouvement « in the Gypsy's style». La musique tsigane hongroise Les Rumungre, descendants des premiers tsiganes arrivés en Hongrie au xive siècle, et les Olah ou Rom Vlax, arrivés plus tard de Valachie et de Moldavie au milieu du xixe siècle, forment les deux principaux groupes tsiganes hongrois. Déjà Erkel, Mosonyi, Doppler, avec leurs opéras dans le genre sérieux et bouffe, Beliczay, Zsazskovszki, avec leurs messes, Abrányi, Bartalus, Joachim, Liszt, Székely, Zimay, avec leurs morceaux pour piano, violon ou chant, ont prouvé à l’envi combien est perfectible la mélodie hongroise populaire, éclose sur des lèvres simples, comme une fleur sauvage sur le bord des routes. Ferenc Santa neuf ou d'occasion, ne soyez pas étonné de le trouver au meilleur prix du web sur notre plateforme. En fait d’accords dissonans, ils n’usent que de la septième diminuée et très rarement de la dominante avec une quinte augmentée. La complainte sur Rákoczy et ses généraux existe, mais elle n’a aucune ressemblance avec la marche en question. Attribuer ce résultat au génie seul d’un Petöfy, d’un Arany, serait téméraire ; il est dû plutôt au tact heureux avec lequel ces poètes ont donné pour vêtement à leurs inspirations les rythmes les plus conformes à la langue, et par là à la musique hongroise. Quant à leur mécanisme, il ne faut pas oublier que les tsiganes, vivant autant que possible en dehors de la société, ont une horreur insurmontable pour tout ce qui est méthode, tradition. Celui-ci devint par la suite son ami. Même en les entendant exécuter des morceaux connus, tels que des valses ou des marches, on est distrait par tant de particularités caractéristiques, qu’on se trouve fort embarrassé de les apprécier selon les lois ordinaires de la musique. L'intérêt du musicien pour la musique tzigane fut très précoce : dès l'âge de dix-neuf ans, il accompagna le violoniste hongrois Ede Reményi à travers l'Allemagne [1], [2], [3], qui l'initia à la musique de son pays et lui présenta Joseph Joachim. Zigeunerweisen est ainsi une pièce pour violon d'une grande difficulté d'exécution, parfois reprise par d'autres instruments solistes tels que l'accordéon. Voilà pourquoi ces compositions, — des adagios, en hongrois lassu (lachechou), suivis d’une courte coda plus animée : tzifra ou fris (friche), — ne racontent que des passions impersonnelles. Achat Musique Hongroise pas cher : découvrez tous nos articles Rakuten en quelques clics. Les généraux, connaissant le penchant irrésistible de leurs hommes pour leur musique nationale, regardaient d’un bon œil les chefs d’orchestre militaire qui appropriaient les mélodies jouées par les tsiganes aux besoins de l’armée.