Le terme César s’applique en fait à chacun des onze premiers empereurs romains, successeurs de Jules César, mort en 44 av. César renforce peu après cette alliance en mariant sa fille Julia à Pompée. Plus encore, Ronald Syme estime que ce problème « n’a pas à être posé. L’émission d’aurei renoue donc avec l’idée de puiser dans les réserves pour sauver la République. J.-C. Après avoir étouffé les derniers foyers de révolte, César affirme la souveraineté de Rome sur les territoires de la Gaule situés à l’ouest du Rhin. On peut retenir au crédit de la thèse de la rédaction en 52 le contenu d'une lettre de Caelius à Cicéron, écrite en mai 51, dans laquelle il est dit que seules des rumeurs et des bruits circulent concernant la guerre de César en Gaule[148]. CÉSAR, J., CONSTANS, L.-A., & BALLAND, A. Malgré l’avantage du nombre, il est battu à Pharsale. J.-C. et juillet 84 av. J.-C., poussé par son entourage, Pompée accepte la bataille rangée. Mais c’est son neveu, ­Napoléon III, qui … Malgré la recherche d’un compromis par Cicéron, Caton refuse qu’un simple citoyen impose ses conditions à l’État ; le nouveau consul Lentulus s’emporte et fait expulser du Sénat Curion et Marc Antoine. Les sources secondaires quant à elles sont confrontées à plusieurs problèmes, puisque certaines des œuvres faisant état de la vie de Jules César oscillent entre une quête de moralisme et un vrai souci d'analyse historique. L'archéologie à Rome et en Gaule permet également de mieux cerner César et les constructions qui lui sont attribués[7], notamment le Forum de César et les Saepta Julia. Jules César au faîte du pouvoir est, à partir de 1959, un personnage récurrent de la bande dessinée Astérix, créant une vision humoristique (mais non ridicule) qui sera une constante dans la représentation française grand public de César. Il aurait été ainsi mal informé et peu sincère. J.-C. et mort le 15 mars 44 av. D’autres auteurs font état, quant à eux, de malaises survenus tout à la fin de sa vie[208],[209]. J.-C. (aux ides de mars)[6] dans la même ville. Ces récits sont assurément rédigés par un témoin proche des guerres commentées, en utilisant des informations et un journal de bord personnel, combinés avec les notes de César. Les camps romains dits Camp de César sont très nombreux en France, et beaucoup sont probablement d'ailleurs inauthentiques, Voltaire ironisa « vous ne passez pas une seule ville de France […] où vous ne trouviez de bonnes gens qui se vantent d'avoir eu César chez eux »[11]. Peu de sources secondaires furent donc hostiles à César, mais il peut y subsister des influences du fait des sources primaires utilisées par les historiens ultérieurs. Acclamé comme un imperator favorisé des dieux, seul maître à Rome après une suite de victoires foudroyantes sur ses adversaires, il entreprit de réformer l’État et de modifier l'organisation de la classe politique dirigeante afin de satisfaire les revendications de la mouvance des populares dont il se revendique. J.-C., de la cinquantaine de familles de la nobilitas qui fournissaient la plupart des consuls et qui avaient un contrôle sur les institutions et les magistratures de la cité. Metellus s’assure que César ne porte aucune protection, et tous l’assaillent : il tombe percé de 23 coups de poignard[125]. J.-C., Lucius Domitius Ahenobarbus, candidat au consulat soutenu par Caton et par Cicéron, met à son programme électoral la destitution et le remplacement de César au poste de proconsul des Gaules. J.-C., la fille de César, Julia, qui avait épousé Pompée pour sceller le premier triumvirat, décède en couche. César déclare en valoir cinquante, et promet de revenir exécuter les pirates après sa libération, ce qu'il fait effectivement : après avoir lancé quatre galères logeant 500 hommes armés, il les capture dans leur repaire et les fait crucifier[32]. Quoique cette période de l'Antiquité soit l'une des plus fournies en sources, le portrait est faussé en fonction de l'idéologie et de la vision que l'on a de lui[7]. Il détruit à la bataille de Thapsus l’armée républicaine que commandent Metellus Scipion et Caton d'Utique et leur allié le roi numide Juba Ier (février 46 av. J.-C. Cette guerre est longue et sans merci, avec des exécutions de part et d’autre. Tandis qu’il termine son mandat de proconsul, César prépare son retour à Rome par la conquête de l’opinion romaine : il répond aux critiques sur sa conduite de la guerre par la publication de ses Commentaires sur la Guerre des Gaules, sobre mais calculateur compte-rendu où il se présente à son avantage, puis en 51 av. Sans préciser les résultats de ce dénombrement, Suétone dit qu’il permit de ramener de 320 000 à 150 000 le nombre de bénéficiaires de distributions gratuites de blé instaurées par Clodius Pulcher en 58 av. Malgré les sources historiques, la date précise de cette naissance reste incertaine : le 12 juillet[14] ou le 13 juillet[c] 100 av. De retour à Rome, il débute sa vie publique en attaquant en justice le proconsul Cnaeus Cornelius Dolabella qui vient d'achever son mandat en Macédoine et l'accuse de concussion. J.-C., dans les dernières années de vie du dictateur. Cicéron choisit alors de s’incliner pour ne pas se retrouver isolé et soutient la prorogation du gouvernement de César pour cinq nouvelles années[65], César est alors sûr de pouvoir terminer sa conquête dans des conditions politiques favorables. selon certains de ses parents, il n’aurait pas tenu à vivre davantage, et aurait préféré succomber aux complots plutôt que d’être toujours sur ses gardes ; le licenciement de sa garde personnelle, un mois avant, qui l’exposait sans protection ; l’indifférence aux avertissements sur les complots, et aux prédictions défavorables. La diminution d’un tiers du fermage dû par les publicains à l’État est une aubaine pour les chevaliers, affairistes et banquiers (lex de publicanis)[50]. Rabirius est condamné, mais fait appel au peuple romain, son jugement devant les comices est reporté puis l’affaire est finalement abandonnée[37]. Il est financé par le butin des Gaules, et commence par l’achat des terrains, pour une somme de cent millions de sesterces selon Suétone[160]. La gloire de ce dernier donna certainement au prénom Jules sa renommée mondiale. Au revers un éléphant à droite, piétinant un serpent (Crawford, Roman Republican Coinage, 443/1), Denier frappé sous César célébrant l'ascendance divine de la gens Iulia. J.-C.[t]. Bibulus et Caton multiplient les actions d’obstruction contre César, mais ils sont chassés du forum lors de la promulgation d’une loi agraire. L’objectif du César est maintenant de se présenter aux élections de 50 av. J.-C. ou 82 av. J.-C. et meurt en 51 av. », « César a laissé aussi des mémoires sur ses campagnes dans les Gaules et sur la guerre civile contre Pompée. La bataille d’Alésia est la bataille décisive de la guerre des Gaules qui opposa entre juillet et septembre de l’an 52 avant-JC les gaulois menés par Vercingétorix aux romains emmenés par César. Par son père César est donc d'origine patricienne. La montée au pouvoir d’Auguste est survenue dans un contexte plus que houleux. J.-C., César mène sa politique à distance depuis la Gaule cisalpine : il fait élire Marc Antoine tribun de la plèbe pour l’année suivante. Jules César (latin : Caius Iulius Caesar IV à sa naissance, Imperator Iulius Caesar Divus après sa mort) est un général, homme politique et écrivain romain, né à Rome le 12 ou le 13 juillet 100 av. Ainsi César reçoit le nom de Liberator et le titre d’Imperator transmissible à ses descendants, quoiqu’il n’ait plus d’enfant[114]. Biographie. Il met ainsi un terme au calendrier traditionnel qui imposait de créer chaque année un mois intercalaire pour compléter l'année solaire, comme en atteste par exemple le calendrier des Fastes d'Antium. Le 20 mars 44 avant J.-C. : à la mort de Jules César, il fait valider officiellement son adoption pour être le véritable héritier de Jules César. Les informations concernant Julia Caesaris « Maior » sont peu nombreuses. César est mort le 15 mars 44 avant notre ère, ce qui est connu comme les ides de mars. ». Devant ce temple, il se fit représenter par une statue équestre[158]. Sa personnalité et son parcours firent l'objet de nombreux récits plus ou moins légendaires au fil du temps, dans les cultures du monde entier ; de même, on désigne par le nom de césarisme les attitudes politiques visant à faire reposer un pouvoir personnel fort sur l'approbation populaire et sur le plébiscite. César exploite opportunément la déception de Pompée, le rapproche de Crassus, et forme avec eux le premier triumvirat[46]. ». », « Au retour de sa questure, il épousa en troisièmes noces Pompeia ; il avait de Cornélia, sa première femme, une fille, qui par la suite fut mariée au grand Pompée. César est mort entre 56 et 58 ans, ce qui constitue un âge honorable et une longue durée de vie pour l’époque. Le début de l’année 52 av. Selon Plutarque, « c’était donner à César le plus spécieux de tous les prétextes » : s’en prendre aux tribuns de la plèbe, les représentants sacro-saints du peuple. Il disparut peu après les premiers siècles de … Un esclave avait alors rapporté la toge de Pompée à sa maison. J.-C. Elle meurt en 54 av. César reçoit pour mission de demander au roi de Bithynie, Nicomède IV, le renfort de sa flotte. Cet ouvrage a servi de source pour bon nombre d'écrivains postérieurs comme, Dans le corpus sallustien, on compte les deux, La version du 18 août 2007 de cet article a été reconnue comme «, Formation du premier triumvirat et premier consulat, Le pouvoir absolu et l'élimination des derniers pompéiens, Ses magistratures et fonctions importantes, Œuvres authentifiés et apocryphes de Jules César, « En moins de dix ans qu’a duré sa guerre dans les Gaules, il a pris d’assaut plus de huit cents villes, il a soumis trois cents nations différentes, et combattu, en plusieurs batailles rangées, contre trois millions d’ennemis, dont il en a tué un million, et fait autant de prisonniers », « c’était donner à César le plus spécieux de tous les prétextes », « Il attendra bien la fin de cette carcasse ! Soupçonné de vouloir instaurer par ces mesures une nouvelle monarchie à Rome, il fut assassiné peu après par une conspiration de sénateurs dirigée par Brutus et Cassius. À sa tête, sa toge ensanglantée était exposée sur un trophée. Elle avait au moins un fils, car différents auteurs mentionnent la part réservée à cet enfant dans le testament de César[143],[178]. César fut tué pour ce qu’il était, non pour ce qu’il aurait pu devenir. César sert encore en Cilicie sous les ordres de Servilius Isauricus, puis est démobilisé. : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article. Les guerres civiles menées par César lui imposent de forts besoins financiers, pour entretenir de plus en plus de légions, qui se déplacent d’un secteur à l’autre de l’Empire. D'autres ouvrages sont aussi attribués à César. Pour César, il n’y a plus que deux issues : la mort et le déshonneur ou la victoire et le pouvoir. Pendant son second mandat proconsulaire, à partir de 55 av. J.-C. en mettant ses chaussures[20] ; César est alors âgé de quinze ans[21]. César profite de sa popularité pour préparer l’étape suivante de sa carrière : normalement, le Sénat prolonge le mandat d’un consul par le proconsulat d’une province pour un an. Ils auront un fils qui s'appelle Ptolémée XV dit Césarion (petit Césarion), qui fut assassiné par Auguste à l'âge de 15 ou 17 ans. En 56 av. Il légua les trois quarts de son héritage au premier et le quart restant aux deux autres. J.-C. et épouse Pompée en 60 av. Les derniers mots de César auraient été pour ce dernier, en grec, et non en latin comme l'affirma l’abbé Lhomond en 1779 « Toi aussi, mon fils »[125]. Le Sénat décrète que César doit abandonner son poste de gouverneur et revenir à Rome en simple particulier[93]. L’historien romain Suétone précise cette modification du calendrier effectuée par César : « Il régla l’année sur le cours du soleil, et la composa de trois cent soixante-cinq jours, en supprimant le mois intercalaire, et en augmentant d’un jour chaque quatrième année. J.-C. et consul en 52 av. J.-C. et qui avait eu un poste de commandement indéterminé à la bataille de Cannes en 216[171]. Plutarque et Suétone mettent en scène ce tournant historique et attribuent à César la citation « Alea jacta est » (« Le sort en est jeté »), signifiant qu’il tentait la destinée[95]. On sait cependant qu'ils sont apocryphes, on parle ainsi de « Pseudo-César » ou de « Corpus Césarien » pour désigner ces œuvres. display: inline-block; Outre sa carrière politique et militaire, Jules César fut aussi un passionné de lettres, de grammaire, de rhétorique et de poésie, conformément à l'éducation lettrée particulièrement poussée qu'il avait reçue. », « Il remonta le Nil avec elle sur un vaisseau pourvu de cabines ; et il aurait traversé ainsi toute l’Égypte et pénétré jusqu’en Éthiopie, si l’armée n’eût refusé de les suivre. Jules César (Caius Julius Caesar), né en 100 av. S’il en avait été autrement, Cicéron, qui ne le portait pas dans son cœur, ne se serait sûrement pas privé de l’attaquer sur le sujet, comme il l’a fait à propos d’une prétendue aventure avec le roi Nicomède IV de Bithynie. Cependant les deux allégations symétriques renvoient au fond à la dénonciation d'une même hypersexualité, incontrôlée et dégradante[198] ; Florence Dupont et Thierry Éloi y lisent un lieu commun, un topos des discours sur les « tyrans », qui vise plus particulièrement, à propos de César, son aspiration supposée à la royauté[196]. Lors du vote au Sénat sur le sort des complices de Catilina, César s'oppose à leur exécution immédiate qu'il considère illégale, et propose de répartir les conjurés à travers les prisons des municipes, mais son avis est mis en minorité après l'intervention de Caton[43]. Sinon, les propos de Florus, Suétone, Flavius Josèphe, Plutarque, Appien et Dion Cassius sont généralement plutôt favorables à César[7], bien qu'emprunts d'une forme d'exagération voire de complaisance à l'égard du père adoptif du fondateur de l'Empire. Les rumeurs de complot parviennent à César, qui les néglige, affirmant en être informé, ou même en plaisante : quand on l'informe que Brutus complote, César rétorque en se pinçant « Il attendra bien la fin de cette carcasse ! Les campagnes militaires de Jules César constituent à la fois la guerre des Gaules (58 - 51 av. J.-C., elle ne se remarie pas et continue d’habiter avec ce dernier. », ledauphine.com, Résumé d'une thèse doctorale de 2017 prônant la datation au -IIIe siècle, Un nuevo nombre entre los asesinos de Julio César, L’authentique histoire des fausses citations (7/8). Il fit au moins deux éloges funèbres (laudatio), l'un en -68 pour sa tante Julia (le fait que Suétone cite un extrait indique qu'il a dû être publié) et l'autre pour sa femme[28]. Revenu à Rome en octobre 45 av. Neveu et admirateur de Caton, Brutus, souvent tenu pour stoïcien mais en réalité bien plus proche de l'Académie[120], pouvait de surcroît trouver dans ses convictions philosophiques des raisons d'agir contre un « tyran ». Cette faiblesse de César et son mauvais état de santé semblent également être attestés par Suétone[203],[204],[205],[206]. Il mise sur l’audace et la rapidité de ses déplacements militaires et sur l’expérience et la fidélité de ses légions, et se démarque des atrocités de la précédente guerre civile par sa politique de clémence, n’exerçant ni proscriptions ni représailles. La plupart de ses ouvrages furent perdus comme la grande majorité de la littérature antique. Selon Pline le Jeune (Lettres, V, 3, 5), leur caractère est léger. La Libertas que confisqua César au profit de son idéal réformateur et de son ambition d'éteindre la guerre civile[réf. Tite-Live fut beaucoup lu, notamment par Lucain. Néanmoins, César n’aurait pas pu commander aussi efficacement ses troupes en Gaule s’il avait été en mauvaise santé. J.-C., où il passe l’hiver. Ni Pompée vainqueur de Sertorius, ni Sylla vainqueur des marianistes n’avaient célébré de triomphe. Prudent, César quitte Rome[e]. La plupart des indications proviennent de Suétone (§ LV-LVI)[146]. Jules César fait partie des personnages historiques les plus saillants de la culture mondiale. J.-C., César est élu consul ; poursuivant sa stratégie fondée sur l’initiative et la rapidité de mouvement, il prend un risque considérable en traversant l’Adriatique pendant l’hiver et surprend Pompée en Épire. Cet ancêtre glorieux serait à placer aux environs de 250 av. Elles furent interdites par Auguste car il semble qu'elles aient été soit contraires à la pudeur soit trop médiocres[28]. En 46 av. Certains passages du Livre I faisant référence à l'alliance entre Boïens et Éduens ou à la trahison de Commios ont ainsi été écrits après 52, probablement après Gergovie et Alésia. Christol et Nony rappellent que César « sut toujours donner le change sur ses intentions réelles » et considèrent que ce problème n’est pas soluble[137]. César est reconnu pour sa pratique oratoire et celle de la rhétorique[28]. Jules César (latin : Caius Iulius Caesar IV à sa naissance, Imperator Iulius Caesar Divus après sa mort) est un général, homme politique et écrivain romain, né à Rome le 12 ou le 13 juillet 100 av. Par son père, il appartient à une famille noble et ancienne qui se dit descendre d’Iule. Ce Forum Julium suit un plan similaire à celui du forum de Pompéi qui date de la même période : une longue esplanade rectangulaire fermée par une enceinte bordée de portiques, au fond de laquelle s’élève le temple de Vénus. Il passe ainsi chaque hiver en Gaule cisalpine, où il reçoit partisans, clients et solliciteurs et s’assure chaque année d’avoir parmi les élus à Rome des magistrats qui lui soient favorables[54]. César mène son premier commandement par une offensive contre les peuples ibères encore insoumis. Il réforme le calendrier, on renomme le mois de Quintilis de son nom de famille, Iulius[115]. 1. Sa mère Aurelia Cotta, née en 120 av. L’année suivante, en janvier 48 av. Le général romain a terminé la conquête des Gaules. J.-C., les premières passes d’armes restent dans la voie légale et se déroulent au Sénat. J.-C.) qui jeta les bases du système impérial romain. Obtenir un titre, un avantage ou une faveur dépend de son approbation. Dans les deux cas, le visage est allongé, anguleux, les joues sont creuses, les lèvres serrées, la frange horizontale qui efface tout souvenir de la calvitie, ce qui fait penser à une œuvre de propagande augustéenne[229]. Son parcours unique, au cœur du dernier siècle de la République romaine, bouleversée par les tensions sociales et les guerres civiles, marqua le monde romain et l'histoire universelle : ambitieux, il s'appuya sur le courant réformateur et démagogue qui traversait la cité romaine pour favoriser son ascension politique ; stratège et tacticien, il repoussa à l'aide de ses armées les frontières de la République romaine jusqu'au Rhin et à l'océan Atlantique en conquérant la Gaule, puis utilisa ses légions pour s’emparer du pouvoir au cours de la guerre civile qui l'opposa à Pompée, son ancien allié, puis aux républicains. César reçoit le même honneur, mais par décret du Sénat à titre permanent, la couronne lui permettant notamment de cacher sa calvitie qu'il supportait mal car source de nombreuses railleries[116] ; il peut siéger sur un siège plaqué d’or. En 64 av. J.-C. Malgré l'accueil peu chaleureux du peuple romain, Jules César plaçait beaucoup d'espoirs dans les relations entre Rome et la province d'Égypte. De nombreuses sculptures le figurent, dont : il apparaît dans la série télévisée fantastique, Jules César figure sur une médaille souvenir éditée en. Tite-Live, surnommé « le pompéien » par Auguste, n'est pas conservé pour l'époque césarienne, seules subsistent des periochae très sommaires, tant et si bien que l'attitude et l'orientation idéologique qu'il manifeste à l'égard de César nous est inaccessible, bien qu'il soit probable qu'en tant que proche d'Auguste, le fils adoptif de César, il ait été relativement clément à l'égard du dictateur assassiné, malgré son ambivalence entre monarchisme contraint ou républicain convaincu, selon Ronald Syme. Des divers écrits qu'il avait composés, il ne reste ainsi que le corpus de ses Commentaires (Commentarii rerum gestarum) : Leurs conditions de rédaction sont mal connues, deux thèses principales s'opposant : d'abord celle d'une rédaction au fur et à mesure, avec une publication chaque année[148] ; ensuite, celle d'une rédaction en une fois, à la fin de chaque guerre, avec une sélection des faits saillants. Salluste, qui est un partisan de César, attribue ces soupçons à des manœuvres calomnieuses de Q. Catulus et C. Pison, adversaires politiques de César. Marius et Cinna, au début de leurs consulats, le nommèrent Flamine de Jupiter (668/-86). La plaque commémorative apposée par la ville à l’intention des visiteurs, emprunte à Appien[144] son récit de l’événement : « …et on le ramena sur le Forum, là où se trouvait l’ancien palais des rois de Rome ; les plébéiens rassemblèrent tous les objets de bois et tous les bancs dont regorgeait le Forum, et toutes sortes d’autres choses analogues, puis par-dessus mirent les ornements très abondants de la procession, plusieurs rapportèrent encore de chez eux quantité de couronnes et de décorations militaires : ensuite ils allumèrent le bûcher et passèrent la nuit en foule auprès de lui ; c’est là qu’un premier autel fut érigé, et que maintenant se trouve le temple de César, qui, juge-t-on, mérite d’être honoré comme un dieu… ». margin: 0.3em 0.6em 0.3em 0; }. 1. Cependant, Pollion était un fidèle de César, du Rubicon jusqu'à Pharsale, il semblerait que son avis concerne donc avant tout les Commentaires sur la Guerre civile (il était lui-même l'auteur d'un ouvrage au sujet et titre similaires) et non la guerre des Gaules[148]. Deux poèmes de Catulle laissent entendre que César et Mamurra (en), son ingénieur, auraient été amants[189] ; toutefois leur auteur, nous dit Suétone, s'en est par la suite excusé[190]. Cette mesure fut à peine suffisante, car Auguste agrandit encore ce périmètre une génération plus tard en créant les quatorze régions de Rome. Mais Caius Oppius crut nécessaire de le défendre et de le justifier sur ce point, et publia un livre pour démontrer que le fils de Cléopâtre n’était pas, comme elle le disait, fils de César. Ultérieurement, César se justifia longuement dans ses Commentaires en détaillant ses négociations préliminaires avec l’agressif Arioviste, lui faisant même dire que « s’il tuait [César], il ferait une chose agréable à beaucoup de chefs politiques de Rome, ainsi qu’il (Arioviste) l’avait appris par les messages de ceux dont cette mort lui vaudrait l’amitié »[61]. Issu d’une famille patricienne comptant plusieurs consuls (Sextus Julius Caesar II et Sextus Julius Caesar III) il exerce au cours de sa vie les fonctions de questeur (99 av. Pompée et Crassus profitent de l’appui de César pour remporter les élections et être élus pour un second consulat en 55 av. J.-C.[174], est issue d’une famille plébéienne et consulaire (ses trois frères furent consuls). Qui est Jules César ? Tout en menant ses campagnes, César maintient ses relations avec la classe politique romaine : Quintus Tullius Cicero, frère de l'orateur Marcus Tullius Cicero, dit Cicéron, commande ainsi une légion en Belgique[56] ; Publius et Marcus, les fils de Crassus, interviennent en Belgique puis en Aquitaine[57] ; Lucius Munatius Plancus[58] et Marc Antoine seront à Alésia[59]. Les conservateurs s’activent eux aussi, et prennent des contacts avec Labienus, le meilleur lieutenant de César[89]. Ces œuvres attribuées à César constituent un modèle du genre des mémoires historiques (Strabon traduit en effet le terme de commentaires par « ὑπομνήματα »[152], mémoires) ou d'un journal de guerre (Plutarque parle d'éphémérides, « ἐφημερίδες »[153])[148], bien qu'aucun autre terme que « notes personnelles » ne semble suffisamment clair pour traduire l'intention et les modalités de rédaction d'une telle œuvre. Enfin, il place le Sénat sous le contrôle de l’opinion publique, en faisant publier les comptes rendus de séance (Actus senatus)[49]. Les mêmes problèmes d'interprétation se posent pour un historien inconnu et dont l'œuvre est perdue, probablement Lucius Aelius Tubero (qui aurait apprécié la stratégie militaire de César mais critiqué sa politique), il fut utilisé par Dion Cassius. On chanta des vers parmi lesquels revenaient, pour susciter la compassion, une citation empruntée au Jugement des Armes de Pacuvius : « Fallait-il les sauver pour qu’ils devinssent mes meurtriers ? Asinius Pollion, dont la chronique est perdue, aurait ainsi changé de camp, se ralliant à Octave. Pour éviter l’attaque en justice que lui a jurée Caton et qui l’empêcherait de faire campagne, il lui faut conserver son mandat de proconsul en Gaule et être candidat malgré son absence de Rome. Elle a servi de base à l'idée fausse selon laquelle Brutus aurait été le fils adoptif de César[127]. Sa santé en fut durablement affaiblie, causant son décès en couches en août 54 av. Le dessin de profil est identique dans les deux représentations[228]. Pline l’Ancien a avancé que le surnom de Caesar pourrait venir du fait qu’un des ascendants de César soit né par césarienne (caesar, aris : enfant né par incision)[s]. », « Il périt dans la cinquante-sixième année de son âge, et fut mis au nombre des dieux, non seulement par le décret qui ordonna son apothéose, mais aussi par la foule, persuadée de sa divinité. Le nombre précis est indéterminé. En fin juriste, César fit objecter par les autres tribuns qu’il ne pouvait être cité en application de la loi Memmia[h], qui interdisait toute poursuite contre un citoyen absent de Rome pour le service de la République.