Ses premières mesures consistent essentiellement à revenir sur des décisions ou projets gouvernementaux : abandon du projet de radiales entrant dans Paris, abandon (et destruction du premier niveau déjà réalisé) du projet controversé de « Monument au Vert » aux Halles de Paris confié jusqu'alors à l'architecte espagnol Ricardo Bofill, soutenu par l'Élysée, et remplacé par les non moins critiqués « parapluies » du français Jean Willerval, inaugurés en 1983[62] ; le soutien dès 1978 à la reprise de la construction de la Voie Express - Rive gauche, voulue par Georges Pompidou mais abandonnée par Valéry Giscard d'Estaing en 1974[63]. Lionel Jospin lui ayant aussitôt remis sa démission, il nomme un membre de Démocratie libérale, Jean-Pierre Raffarin comme Premier ministre, lequel gouverne par ordonnances pendant quelques semaines. De plus, François Mitterrand critique ouvertement l'action de son Premier ministre et se pose en président impartial. Par conséquent, les élections sénatoriales de septembre 1983 consacrent cette nouvelle assise locale puisque le groupe RPR à la chambre haute du Parlement français passe de 41 à 58 sénateurs. À la même époque, il rejette la proposition de son condisciple et ami Michel Rocard de rejoindre la SFIO pour cause de trop grande « mollesse » des socialistes[187]. Le 10 avril, le Premier ministre annonce le remplacement rapide du CPE par une autre loi. Jacques Chirac est comptable de cet échec dans la mesure où de nombreux analystes politiques estiment que le mécontentement du peuple français au moment du vote et la mauvaise campagne du président de la République ont lourdement influé sur l'issue de la consultation référendaire[238]. La motion est rejetée. Quoi qu'il en soit, remplacé par Raymond Barre, il est dénoncé dès le soir du 25 août par Valéry Giscard d'Estaing dans un entretien donné à TF1. Lors des premiers jours de son mandat, le nouveau président de la République décide de ne pas dissoudre l'Assemblée nationale, préférant s'appuyer sur la majorité parlementaire élue deux ans plus tôt et qui compte 472 députés (257 du RPR et 215 de l'UDF). Le 2 septembre 2005, il est hospitalisé à l'hôpital militaire du Val-de-Grâce, pour un accident vasculaire cérébral ayant entraîné un « léger trouble de la vision », qui disparaît en quelques jours (version donnée par l'Élysée). Avec le président Chirac © 2021. Pour le remplacer, Valéry Giscard d'Estaing impose à Jacques Chirac le second cofondateur de L'Express en la personne de Françoise Giroud, qui devient secrétaire d'État auprès du Premier ministre chargée de la Condition féminine le 16 juillet. La mort de Georges Pompidou, le 2 avril suivant, l'affecte fortement ; il apparaît ému aux larmes lors de la messe des funérailles du président en la cathédrale Notre-Dame de Paris. L'attitude qu'adopte alors Jacques Chirac vis-à-vis de Jean-Marie Le Pen fait l'objet de récits contradictoires[j]. Les services de l'Élysée justifient cette augmentation par la disparition en 2001 des fonds spéciaux qui alimentaient largement le fonctionnement de la présidence et par le fait que les réformes budgétaires de l'État ont conduit à faire assumer par le budget de fonctionnement de l'Élysée des crédits importants, notamment de rémunération du personnel de l'Élysée, qui étaient auparavant répartis entre les ministères concernés selon la procédure de la mise à disposition. Un reportage de TF1 dénonce les conditions de vie des pensionnaires de la maison médicale de Cachan, puis une enquête de Libération vise les « bureaux d'études » utilisés par la Ville et enfin le Canard enchaîné accuse le président du RPR d'avoir financé en partie sa campagne de 1981 à partir de fonds reçus du régime Gabonais d'Omar Bongo par le biais d'Elf Aquitaine et de son « Monsieur Afrique », André Tarallo, ancien condisciple de Jacques Chirac à l'ENA[80] (une accusation que Valéry Giscard d'Estaing réitèrera en 2009, à la mort de Bongo). François Léotard : Ministre de la culture et de la communication Le Monde on Instagram: “Chef de l’Etat, premier ministre, ministre, maire de Paris, Jacques Chirac, qui est mort jeudi 26 septembre, à l’âge de 86 ans, aura occupé…” 53.9k Likes, 583 Comments - Le Monde (@lemondefr) on Instagram: “Chef de l’Etat, premier ministre, ministre, maire de Paris, Jacques Chirac, qui est mort jeudi 26…” Le grade d'officier lui est cependant refusé (il est affecté tout d'abord comme soldat de deuxième classe dans un régiment en Bretagne) en raison de son passé communisant et il faut l'intervention des relations de la famille Chodron de Courcel (le général Kœnig) pour l'obtenir. Alerte le président et la ministre de la Défense. Interrogez-moi sur ce que vous voulez, l'archéologie, la peinture, la poésie. Il a été voulu par le président Chirac, conseillé par une commission d'experts. Il installe son quartier général rue de Tilsitt à Paris, tandis que Charles Pasqua est nommé coordonnateur de sa campagne. Jacques Chirac était alors le président du RPR. Jacques Chirac décide de ne pas interjeter appel de cette décision, mais « conteste catégoriquement ce jugement »[299]. Il ne compose pas un gouvernement d'union nationale, plutôt attendu, ce qu'il regrette a posteriori[m],[151],[152]. Le texte de la Charte de l'environnement est adopté le 28 février 2005 par le Parlement réuni en Congrès, et promulgué officiellement par Jacques Chirac le 1er mars. Elle fut rendue publique dans le livre Machinations des journalistes Laurent Valdiguié et Karl Laske (Denoël, novembre 2006). Selon le journaliste politique Alain Duhamel, sur les 500 000 militants revendiqués par le RPR, 80 % d'entre eux n'ont jamais adhéré aux différents mouvements qui l'ont précédé dans cette famille politique (UNR puis UDR). Tout annonce une décrue importante de la gauche, d'autant que les « affaires » du camp socialiste se succèdent. Catherine Clessis, Bernard Prévost et Patrick Wajsman, 18 522 voix contre 17 985 pour son adversaire, Jean-Pierre Rioux, « La saga corrézienne », revue. Le cabinet de Jacques Chirac Le Premier ministre, nommé par décret du 20 mars 1986, constitua entre mars et juillet 1986 un cabinet dont une caractéristique est la mise en place rapide d’équipes complètes et organisées autour de « chefs de file ». Le 5 mai, il est réélu avec 82,21 % des suffrages exprimés. Il vend L'Humanité rue de Vaugirard, et participe au moins à une réunion de cellule communiste, comme il l'a raconté[24]. Ainsi, en 1991, le conseil de la ville vote le plan d'aménagement de zone de la ZAC Seine Rive Gauche, qui doit apporter la marque « chiraquienne » à ce quartier où est en train de se construire la Très Grande Bibliothèque (nouveau siège principal de la Bibliothèque nationale de France, voulu par le président de la République). Nicolas Sarkozy prend l'intérim de la présidence mais, devant le score calamiteux récolté par la liste qu'il menait conjointement avec le président de DL Alain Madelin aux européennes de 1999 (12,82 % et 12 des 87 sièges à pourvoir, loin derrière 21,95 % et 22 élus de la liste d'union de la gauche et même devancé par la liste souverainiste de Charles Pasqua et Philippe de Villiers), il décide de ne pas se présenter à l'élection présidentielle du mouvement de novembre-décembre 1999. CodyCross Solution pour LIONEL __ ÉTAIT PREMIER MINISTRE DE CHIRAC de mots fléchés et mots croisés. Jacques Chirac, Président de la République, 1995 – 2002 Gouvernement d’Alain Juppé I, Premier ministre, 17 mai 1995 – 07 novembre 1995. Le président... Erstklassige Nachrichtenbilder in hoher Auflösung bei Getty Images Les deux conseillers personnels de Jacques Chirac, Pierre Juillet et Marie-France Garaud, le poussent même à la rupture avec Valéry Giscard d'Estaing. Officiellement, le gouvernement français n'a payé aucune rançon, mais Matignon doit admettre le 6 qu'un accord a été signé avec l'Iran, lequel, en contrepartie de la libération des otages, prévoit le rétablissement du statut d’actionnaire de l’Iran dans Eurodif et la livraison « sans restriction » d’uranium enrichi à Téhéran[113]. Composition du gouvernement du Premier ministre Jacques Chirac, en fonction du 27 mai 1974 au 25 août 1976, durant la présidence de Valéry Giscard d'Estaing.Il s’agit du premier gouvernement dirigé par Jacques Chirac.Le premier gouvernement de Jacques Chirac est le 11e gouvernement de la Ve République française. Celui-ci, espérant devancer Édouard Balladur, annonce sa candidature tôt, le 4 novembre 1994 et résume sa vision politique à travers deux livres programmes parus à quelques mois d'intervalle : Une nouvelle France, Réflexions 1 en juin 1994 et La France pour tous (qui devient son slogan) en janvier 1995. Mis en cause dans de nombreuses affaires judiciaires pendant sa carrière, il a bénéficié de son immunité présidentielle, mais reste après son départ de l'Élysée poursuivi dans l'affaire des emplois fictifs de la mairie de Paris, dans le cadre de laquelle il est condamné à deux ans d’emprisonnement avec sursis en 2011, ce qui fait de lui le premier chef de l’État français à être condamné en justice. Alors que le gaullisme, tout en s'étant imposé comme une force politique de premier ordre sur le plan national, n'avait jamais réussi à percer réellement dans les élections locales (cantonales ou municipales), l'une des premières conséquences du « recentrage » du RPR vers des positions traditionnelles de la droite lui permet de se « notabiliser » et donc de remporter un certain succès lors des élections cantonales de 1982 et des municipales de 1983. Il commence ses études à l'école communale de Sainte-Féréole, en Corrèze, où il est scolarisé de 1940 à 1943 ; la famille s'est alors réfugiée face à l'avancée allemande[17], avant de rejoindre l'ingénieur aéronautique Henry Potez sur le domaine du Rayol-Canadel-sur-Mer[18] puis de les poursuivre en région parisienne (où son père, après avoir été employé de banque, est nommé directeur à la BNCI en 1936[19]), tout d'abord au lycée Hoche de Versailles pendant un an, puis au cours Hattemer[20], au lycée Carnot et enfin au lycée Louis-le-Grand, où il obtient le baccalauréat. Interview de Charles Pasqua à Franz-Olivier Giesbert le 10 juin 2003, Lors d'un entretien avec l'auteur le 14 octobre 2005, Jean-Marie Le Pen déclare à Franz-Olivier Giesbert : « Toute cette histoire est étrange. Jacques Chirac a toujours refusé de témoigner devant la justice et de se rendre aux convocations des juges lorsqu'il était président de la République en raison du statut pénal de ce dernier, le tenant à l'abri de poursuites judiciaires durant toute la période de son mandat. Les 41 députés du CDS forment quant à eux un groupe à part, l'Union du centre, qui s'allie à la majorité socialiste et à la politique « d'ouverture » prônée par Michel Rocard. La France s'engage dans la guerre du Kosovo, en 1999, et dans celle d'Afghanistan, en 2001. Toutefois, une majorité des parlementaires RPR appellent à voter VGE, tandis que Jacques Chirac met en garde le 6 mai les électeurs contre François Mitterrand qui, selon lui « persiste à s'inspirer de principes économiques qui ont échoué partout où ils ont été appliqués ». À partir de la fin du mois d'octobre 2005, à la suite de la mort de deux jeunes à Clichy-sous-Bois électrocutés en se réfugiant dans un transformateur EDF, puis aux rumeurs évoquant une grenade lancée par les forces de police à l'intérieur de la mosquée de la même ville, les actes de violence se multiplient les nuits suivantes, les médias finissant par parler d'émeutes, se propageant dans de nombreuses banlieues en France (des milliers de voitures brûlées, des entreprises et bâtiments publics détruits, etc.). Selon Valéry Giscard d'Estaing[70], Raymond Barre et Christian Bonnet, la permanence du RPR conseille de voter pour François Mitterrand entre les deux tours ; Valéry Giscard d'Estaing explique que François Mitterrand lui aurait confirmé avoir rencontré Jacques Chirac chez Édith Cresson à cette occasion. Reçu à l'écrit de l'ENA, il se distingue lors du grand oral lorsque le président du jury, « Monsieur le président, permettez-moi de vous dire que je ne suis pas musicien. C'est ainsi qu'il annonce le 19 janvier 1977 sa candidature à la mairie de Paris, fonction ressuscitée après plus de 105 ans d'absence par le nouveau statut de la ville voté au Parlement en décembre 1975 (et auquel Jacques Chirac s'était opposé), contre celle de Michel d'Ornano, ministre RI en exercice proche du président de la République et soutenu directement par l'Élysée, déjà en course depuis le 12 novembre 1976. Le 4 octobre 2005, lors d'un sommet franco-italien, Jacques Chirac reproche à la Commission européenne de ne pas lutter contre des licenciements chez Hewlett-Packard, ce qui fait réagir le président de la Commission, José Manuel Durão Barroso, qui qualifie cette accusation de « démagogie », estimant que le sujet est du domaine national. « JJSS » y est opposé et le fait savoir, ce qui le pousse à la démission dès le 9 juin 1974. Face aux grandes difficultés du gouvernement de gauche, Jacques Chirac participe activement à la campagne législative de 1993 qui voit la victoire écrasante de la droite. L'accord européen sur le régime de circulation des personnes entre les pays membres du Conseil de l'Europe et celui relatif à la suppression du visa pour les réfugiés sont suspendus. Les Chodron de Courcel refusent un mariage solennel dans la basilique Sainte-Clotilde, habitués des familles de la haute société du faubourg Saint-Germain. Ce soir, je veux vous dire le très grand honneur que j'ai eu à vous servir. Lors de la crise de la vache folle, il prononce, le 7 novembre 2000, une allocution dans laquelle il réclame l'interdiction immédiate des farines animales, prenant ainsi de court le gouvernement, qui réfléchissait à d'éventuelles mesures, mais était accusé de prendre du retard en comparaison de la législation britannique. En novembre 1973, soutenu par le président, il revient sur des décisions de Valéry Giscard d'Estaing, alors en voyage, en annonçant le retrait du projet de loi de finance d'une nouvelle taxe sur la vente des fruits et légumes qui, dans un contexte de hausse des prix, s'était attirée la colère des détaillants[47]. La dette publique, quant à elle, a augmenté de neuf points durant la présidence de Chirac, pour culminer à 63,9 % fin 2006[217]. La lutte contre l'insécurité, menée par son ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy conduit à un bilan contrasté[217] : si les crimes et délits ont baissé de 9 %, principalement grâce à la forte baisse des atteintes aux biens, les violences faites aux personnes augmentent de 16 %[219]. Il y a néanmoins un problème idéologique avec ce gouvernement, l'UMP, issue du RPR, reprenant beaucoup d'idées de l'UDF, qui n'est pas gaulliste et beaucoup plus au centre[153],[154]. Béatrice Gurrey, journaliste du Monde et auteur de plusieurs essais sur Chirac, expose les mêmes arguments que Guiral, jugeant peu plausible sa candidature, mais rajoute que le président voulait d'abord se consacrer à ses grands dossiers diplomatiques (conférence sur le Liban, sommet de l'environnement et sommet France-Afrique)[183]. Le 27 mai 1986, il rencontre pour la seconde fois le dalaï-lama, en visite en France[99],[100]. Il exige, à l'impromptu, de visiter le quartier musulman de la vieille ville de Jérusalem. Ces prises de position tendent alors à s'approcher des aspirations de ceux considérés comme l'électorat traditionnel du mouvement gaulliste et duquel celui-ci, gagné par l'usure du pouvoir, s'était peu à peu éloigné, à savoir les petits entrepreneurs, commerçants, les professions libérales, les agriculteurs, les propriétaires et les personnes âgées. Le comportement d'Hervé Ladsous, alors porte-parole du Quai d'Orsay, s'analyse, selon Élisabeth Borrel, en une pression sur la juge Clément[307]. Il affirme alors son virage vers le libéralisme économique entamé durant la campagne présidentielle, afin de se poser comme le véritable rempart face au « socialo-communisme » du gouvernement Mauroy et comme une alternative au « libéralisme avancé » de l'UDF qui, selon lui, a déçu en étant trop libéral sur le plan des mœurs et de la sécurité, et pas assez sur le plan économique, et dont la politique menée à partir de 1976, qu'il qualifie de « socialisme rampant », a ouvert le chemin à la victoire de la gauche[réf. L'encore actuel président accorde ce soutien au nom du parti qu'il a créé, à savoir l'UMP. Mais, selon un sondage Ifop réalisé fin 2005, seul 1 % des Français souhaite qu'il soit le candidat de l'UMP à l'élection présidentielle de 2007, loin derrière Nicolas Sarkozy et Dominique de Villepin[174],[175], alors qu'en 2003 un tiers des sondés soutenaient sa candidature[176],[177]. Enfin, le gouvernement donne son feu vert le 15 avril 1976 pour le lancement du projet Superphénix, prototype de réacteur à neutrons rapides. Mais il ne se rend pas alors aux obsèques de Ronald Reagan, mort le 5 juin 2004, ce que la presse américaine lui reproche à nouveau vivement et ce qui étonne la presse française[156]. Il l'annonce à la télévision le 26 octobre 1995, dans un entretien avec Alain Duhamel[130]. Dans un premier temps, le gouvernement s'efforce de lutter contre l'inflation née de la hausse du prix du baril de pétrole en adoptant le 12 juin 1974 un plan de « refroidissement » préparé par le ministre de l'Économie et des Finances « giscardien » Jean-Pierre Fourcade (il comprend notamment l'opération « frein sur les prix » qui passe par des accords de programmation de hausse avec les producteurs et les distributeurs, la loi du 30 décembre 1974 instaurant un prélèvement exceptionnel contre l’inflation assis sur les accroissements excessifs de marge et la revalorisation du rôle du comité national des prix par décret du 7 août 1975)[50]. Sur les douze régions pouvant être conservées par la droite par le biais de cette alliance controversée, seuls cinq présidents de région (tous UDF, et exclus de ce parti à la suite de cela) décident de s'appuyer sur le FN pour se maintenir à leur poste. En tant que tel, il touche une indemnité mensuelle de 11 000 €. C'est alors un échec retentissant, ne réussissant pas à intéresser un électorat gaulliste très peu enthousiasmé par ce scrutin : sa liste n'arrive qu'en quatrième position avec seulement 16,31 % des suffrages et 15 sièges de parlementaire européen sur les 81 dont dispose la France, et est dépassé non seulement par Simone Veil qui arrive en tête (27,61 %, 25 élus), mais aussi par les socialistes de François Mitterrand (23,53 %, 22 sièges) et les communistes de Georges Marchais (20,52 % et 19 élus). Retiré de la vie politique, il siège jusqu’en 2011 au Conseil constitutionnel, dont il est membre de droit en tant qu'ancien président de la République. Le 29 mai 2005, après une campagne marquée par l'implication personnelle du président, le « non » l'emporte avec 54,87 % des voix et avec une forte participation de 69,74 %. Il refuse de débattre avec son adversaire, déclarant que « face à l'intolérance et à la haine, il n'y a pas de transaction possible, pas de compromission possible, pas de débat possible ». Toutefois, il est à noter que la fin de son quinquennat (2005-2007) est également marquée par une assez forte réduction du nombre de chômeurs (-1 point environ)[220]. Toujours selon Valéry Giscard d'Estaing, la stratégie de Jacques Chirac est alors de faire élire François Mitterrand puis d'essayer d'obtenir une nouvelle fois la majorité au parlement, le dirigeant socialiste étant obligé de dissoudre la chambre issue de 1978. Envisageant une carrière administrative, il intègre, en septembre 1951, l'Institut d'études politiques de Paris (IEP)[23]. Malgré les vives protestations du maire UDF de la ville Pierre Ringenbach, le conseil général des Hauts-de-Seine, propriétaire du parc de Sceaux, autorise le concert le 29 août dans le parc[103]. Une minute de silence est observée à l'Assemblée nationale et au Sénat le jour de sa mort[274], ainsi qu'aux Nations unies. Le 17 octobre 1953, il se fiance avec Bernadette Chodron de Courcel (née en mai 1933), rencontrée à Sciences Po, dans l'appartement des Chodron de Courcel, boulevard Raspail. Un mois plus tard, le 8 juin, il est présent, aux côtés de Raymond Barre, à la « convention libérale » réunie à Paris pour rassembler l'opposition à l'initiative de Valéry Giscard d'Estaing. Éric Zemmour souligne le fait que Chirac mentionne Pompidou et non le général de Gaulle : pour lui comme pour Philippe Reinhard, Chirac, quel que soit le caractère fluctuant de ses opinions, et en dépit de ce qu'il prétendra plus tard, n'a jamais été un gaulliste convaincu[187],[188]. », Par Cyril Simon et Vincent GautierLe 26 septembre 2019, Benoît Floc'h, Béatrice Gurrey et Solenn de Royer, «. En 2009, Bernadette Chirac déclare à François Hollande : « Vous savez, mon mari a toujours été de gauche[191] ». Au soir du second tour de l'élection le 8 mai 1988, Jacques Chirac subit une défaite assez importante en n'obtenant que 45,98 % des voix. Son directeur de campagne est à nouveau Charles Pasqua, et Alain Juppé son porte-parole. Il continue toutefois à exercer ses fonctions de maire de Paris, et à habiter dans son logement de fonction de l'Hôtel de Ville plutôt qu'à Matignon : chaque matin, il donne ainsi tout d'abord ses directives sur les grands dossiers municipaux avant de rejoindre son bureau de chef de gouvernement. Envoi en lettre suivie ou recommandée suivant la valeur. Il est de nouveau présent l'année suivante, du 8 au 10 juin 1987, au G7 de Venise, et participe également aux réunions du Conseil européen. Voir, par exemple, le court documentaire de Christophe Widemann, Il fut également présenté comme preuve des rencontres entre les deux hommes cette, « lamentable sur le plan politique parce qu'il fait bien reculer mais surtout ça a obligé le président de la république à tenir le discours politique le plus ridicule qu'on aurait jamais entendu à la télévision quand-même. La motion Juppé, finalement soutenue par les rénovateurs du courant VIE, obtient la majorité avec 68,6 % des votes des militants (et donc 90 élus sur les 100 désignés directement par les assises nationales pour faire partie des 735 membres du conseil national, et 17 membres sur les 30 du bureau politique) contre 31,4 % à la motion Pasqua-Séguin. Alors que je ne lui avais rien demandé, il est venu me signifier une fin de non-recevoir […]. Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Quoi qu'il en soit, Jacques Chirac s'attache à rapprocher le RPR de l'UDF, et tient à rassurer ce dernier concernant sa vision de l'Europe en modérant largement son propos depuis le fameux appel de Cochin et en proposant, dès juin 1983, la constitution d'une liste d'union dirigée par la très européiste Simone Veil aux élections européennes du 17 juin 1984. J'aime trop ma liberté pour me lier par avance, et j'eusse trouvé indigne de me prêter à un tel troc[118] ». Selon une rumeur, Madonna aurait jeté sa petite culotte à Jacques Chirac durant le concert[108], mais celui-ci était en réalité parti au Canada pour une visite d’État quelques heures plus tôt[109]. C'est la première fois qu'un ancien président de la République française est condamné par la justice[296]. Cette politique, aidée par une meilleure conjoncture internationale et une baisse du prix du pétrole, semble en partie porter ses fruits et permet à la France de se ré-aligner en partie sur le « bon élève » de l'Europe qu'est la République fédérale d'Allemagne sur le plan de l'inflation (dont le taux repasse en 1986 sous la barre des 4 % pour la première fois depuis 1968, en s'établissant autour des 3 %, sans pour autant obtenir de réelle inversion de la tendance économique[49]) notamment. La plupart de ces affaires ont été jugées (certains de ses proches collaborateurs comme Michel Roussin, Louise-Yvonne Casetta ou Alain Juppé ont été condamnés) ou classées sans suite, ou sont en cours. Dans sa jeunesse, il est très engagé à gauche : il vend ainsi le quotidien communiste L'Humanité rue de Vaugirard, en parallèle à ses études à Sciences-Po. Ce cumul de mandats lui permet alors notamment d'être le principal défenseur de la candidature de la capitale française pour l'organisation des Jeux olympiques d'été de 1992, et il mène ainsi la délégation parisienne à la 91e session du CIO à Lausanne le 17 octobre 1986 : Paris y est battu au troisième tour par Barcelone, arrivant en seconde position avec 23 voix contre 47 à la capitale catalane, mais se déclare quand même satisfait de la victoire d'Albertville pour les Jeux olympiques d'hiver la même année[92]. Jacques Chirac hésite ainsi, estimant qu'une « bonne candidature » doit représenter « le refus de ce qui semble inévitable », « symboliser le renouveau et l'espérance qui sont l'essence même du gaullisme » et ne doit être déposée que si l'on a la volonté « de gagner, donc d'être présent au second tour ». Un sondage Ifrès pour France-Soir montre quant à lui que Jacques Chirac l'a remporté sur son adversaire sur les thèmes de la sécurité, l'immigration (37 contre 28 % pour ces deux domaines), l'incitation aux entreprises à embaucher (41 contre 27 %), la défense des intérêts de la France dans le monde (37 contre 36 %) et la gestion d'une crise grave (35 contre 31 %)[87]. Jean-François Probst, Charles Pasqua et Raymond Barre confirment ultérieurement cette stratégie venant de l'état-major du RPR[h]. Jacques Chirac prend plusieurs fois la parole pour le soutenir, mais n'intervient pas avant le 31 mars où, dans une allocution devant 21 millions de téléspectateurs, il annonce la promulgation de la loi qui contenait le CPE, tout en demandant de ne pas l'appliquer tant que de nouvelles mesures ne sont pas prises, et confie le dossier à l'UMP. À son arrivée à l'Élysée, il nomme Alain Juppé Premier ministre. Après la réélection de Jacques Chirac, en 2002, Gilbert Flam a été limogé. Le complexe sportif Georges-Pompidou de Montauban est renommé « palais des sports Jacques-Chirac » en novembre 2019[338]. Pris de court, ni son parti, ni son électorat ne comprennent son geste tandis que l'opposition crie à la manœuvre. Il ne sait quoi penser. Cette fois, Charles Pasqua fut l'intermédiaire qui organisa l'entrevue chez un ami armateur[i]. Par ordre protocolaire. Lionel Jospin voit dans le même temps sa campagne s'essouffler et pâtir de l'éclatement de la gauche plurielle entre plusieurs candidatures. Il laisse alors la gauche et la jeunesse manifester en appelant à voter pour lui afin de faire barrage à Jean-Marie Le Pen et non par adhésion à sa personne, le slogan de ses opposants les plus farouches étant « Votez escroc, pas facho » ou encore l'opération « Voter avec des gants ».