Entre la nature et nous, que dis-je ? C’est ce qui fait qu’on se représente comme « une seule et même personne », – Texte de Kant, texte 1 p. 190 : Kant considère que cette conscience réfléchie est un « privilège humain » donc une qualité essentielle et distinctive de l’homme, acquise ( ce n’est que vers 1 an que l’enfant prend conscience de lui-même en particulier grâce au langage, au mot “Je”. La conscience de soi et l’émergence du sujet individuel La découverte de l’inconscient et la remise en cause de la toute-puissance de la raison ... Introduction. Descartes remarque que quand on est en colère par exemple, on peut rougir, ou qu’une pensée peut déclencher une douleur, et inversement. De même, on ne peut pas penser la conscience sans l’idée d’un sujet ou d’un « Je » qui possède cette conscience. INTRODUCTION : Si la conscience nous parait difficile à comprendre et à définir, on en a pourtant très facilement une expérience directe. Il faudra alors comprendre l’essence : moi qui existe, qui suis-je ? Il est peu probable que l’œil du loup fasse une différence entre le chevreau et l’agneau ; ce sont là, pour le loup, deux proies identiques, étant également faciles à saisir, également bonnes à dévorer. L’inconscient : une réalité positive et dynamique. Nous avons donc une seule information pour l’instant sur ce moi dont nous sommes conscients : nous ne sommes qu’un flux de perceptions. L’inconscience est un état d’absence de conscience. L’individualité des choses et des êtres nous échappe toutes les fois qu’il ne nous est pas matériellement utile de l’apercevoir. « La solitude n’est pas une situation immuable ou je me trouverais plongé depuis le naufrage de la Virginie. Victor Hugo. - À la différence de Descartes, Leibniz indique donc avec précision le mode de passage de l’inconscient au conscient, tout en préservant la continuité de la pensée, de l’âme. Seul Dieu, doté d’un pouvoir infini le pourrait (après la mort). Derrière cette tendance à croire des certitudes immédiates, à ne pas interroger le sens des mots, il y a une tendance plus profonde que Nietzsche dénonce à la fin de votre texte : la volonté de vérité. Sans doute l’homme est déjà très supérieur à l’animal sur ce point. Dès lors, ou je sais qu’il y a cette activité en moi mais je ne l’assume pas, par mauvaise foi (l’inconscient est une excuse, mais n’est plus qu’une réalité psychique, l’inconscient n’est inconscient), ou je ne le sais pas mais comment peut-il y avoir une activité consciente d’elle-même en moi sans que je le sache, c’est contradictoire et ce n’est donc pas de la pensée ! On ne peut fonder la connaissance (de soi, du monde) qu’à partir des impressions, pas à partir d’une certitude première indépendante du monde sensible (le cogito). Dès lors on ne peut la vérifier et on ne peut la falsifier. Durée : 06 heures INTRODUCTION : De son étymologie latine cum (avec) et scire (savoir), la conscience est la connaissance claire et distincte que l'homme a de lui-même, des actes qu'il pose et du monde dans lequel il est. Ils sont devenus le pur maniérisme d’une clique, et le réalisme exagéré de leur méthode d onne la bronchite aux gens stupides. Oscar Wilde, « Le déclin du mensonge », Intentions (1928). Les phares ont disparu de mon champ. 2) Or la pensée a pour support ou substance l’âme : l’âme est le réceptacle de la pensée, c’est ce dans quoi se déroule la pensée. Il veut donc préserver notre identité, le fait que nous restions le même à chaque instant. Intro La conscience, l’inconscience et le sujet => Qu’est ce qu’un sujet? Apparu en français très tôt, vers 1165, et il signifie d’abord d’après le dictionnaire de Rey : « I.1. Le complexe d’Oedipe est le moment le plus délicat de ce développpement sexuel et c’est pourquoi il est le “noyau des névroses”, Freud-Oedipe–PPTminimizer- ( Powerpoint trouvé sur http://www.archipope.net/). La première certitude que je peux avoir, c’est que le simple fait de penser, douter, prouve mon existence. Les pensées conscientes et les pensées inconscientes font toutes les deux sens. L’Art crée un effet incomparable et unique et puis il passe à autre chose. Ainsi fait tout homme normal dans une situation normale. Donc elle n’est pas scientifique , ce que revendiquait pourtant Freud qui était un médecin, un neurologue et qui soutenait avoir eu une démarche expérimentale. On pourrait dire que tout ce qui se rattache aux différences séparant les sexes est sexuel, mais ce serait là une définition aussi vague que vaste. a) L’inconscient, une instance psychique mise à nue par Freud . La culture et ses valeurs sont intériorisées par l’enfant via le surmoi de ses parents sous la forme d’un système d’obligations et d’interdits (les deux premiers interdits fondateurs intégrés au moment du conflit d’Œdipe étant l’interdit de l’inceste et celui du parricide, le meurtre du père). En libérant l’Esclave de la Nature, le travail le libère donc aussi de lui-même, de sa nature d’Esclave : il le libère du Maître. Or, il est notable que la psychologie scientifique a beaucoup de choses à nous dire sur le concept d’inconscient, puisqu’elle étudie les opérations par lesquelles nous prenons conscience de l’univers, opérations que nous appelons cognitives. La conscience 1. Mais ensuite l’esclave, selon Hegel, va prendre conscience qu’il est sujet dans son travail forcé au travers de ses productions (une part de lui face à lui) et de sa capacité à maîtriser, à transformer le monde de l’en soi (il est donc au-dessus et homme ! Le cogito est pour lui une idée naïve qui cache des présupposés lourds. Le surmoi est donc une sorte de conscience morale inconsciente ! C’est le siège, support (substance) ou réceptacle qui reçoit nos pensées. Et la résistance de l’hystérique à se rappeler ces souvenirs laisse penser à Freud que l’inconscient est le résultat d’un mécanisme de défense conscient : le refoulement par le moi, d’où sa première TOPIQUE ( représentation spatiale, “topos”: lieu), freud-Topiques–PPTminimizer- ( Powerpoint trouvé sur http://www.archipope.net/ ). Si l’angoisse de la mort incarnée pour l’Esclave dans la personne du Maître guerrier est la condition sine qua non du progrès historique, c’est uniquement le travail de l’Esclave qui le réalise et le parfait. D’où le fameux “l’enfer, c’est les autres” dans Huis clos, non pas parce qu’ils me jugent, mais parce qu’ils m’obligent à me juger, à prendre conscience de ce que je suis et de ce qui est mon devoir selon Lévinas. Voir la métaphore du théâtre qu’on verra : la vie mentale est un flux de pensées hétérogènes qui se succèdent. S’il y a un inconscient au sens de mécanismes venant de nous mais dont nous n’avons pas conscience, alors l’idée que nous pouvons nous connaître par introspection est un mythe, et il vaut mieux consulter la science pour savoir qui nous sommes. Et en travaillant, l’Esclave devient maître de la Nature. L’avenir et l’Histoire appartiennent donc non pas au Maître guerrier, qui ou bien meurt ou bien se maintient indéfiniment dans l’identité avec soi-même, mais à l’Esclave travailleur. Ces deux substances sont absolument différentes et distinctes. On est toujours dans la perspective de fonder la science avec des vérités indubitables, comme le cogito. Là on a un cas où penser quelque chose, ce n’est pas en avoir conscience (puisqu’on ne s’en souvient plus). ]Tout cela est autour de nous, tout cela est en nous, et pourtant rien de tout cela n’est perçu par nous distinctement. Ces interruptions de la conscience ne peuvent donc signifier son anéantissement. Conscient de ses responsabilités. Je sais maintenant que chaque homme porte en lui – et comme au-dessus de lui – un fragile et complexe échafaudage d’habitudes, réponses, réflexes, mécanismes, préoccupations, rêves et implications qui s’est formé et continue à se transformer par les attouchements perpétuels de ses semblables, Privée de sève, cette délicate efflorescence s’étiole et se désagrège. Ces actes sont effectués sous l’effet de l’inconscient. D’où le désir d’être reconnu comme sujet par les autres sujets tout en étant tenté de les n,ier en tant d’objet. Cette métaphore remet en question l’idée que le Moi (le conscient), maîtrise tout ce qui se passe dans « … Introduction. Précisions de Freud: «Le contenu de la notion de “sexuel” ne se laisse pas définir facilement. Donc Freud distingue désormais un refoulement primaire inconscient, oeuvre du Surmoi et un refoulement secondaire conscient, oeuvre du Moi. Avoir un moi, c’est avoir une identité. Ce beau mot ne désigne nullement un être, mais toujours une action. Elle n’est pas froide, chaude, colorée. On ne voit quelque chose que si l’on en voit la beauté. Inscription; About; FAQ; Contact Avec l’introduction de la deuxième topique Freud introduit un « troisième » inconscient, l’inconscient du moi. « Qu’est-ce donc que la Nature? Introduction: Freud, psychiatre autrichien du début du XX° siècle, fut l’inventeur de la psychanalyse, une pratique thérapeutique visant à soigner les névroses, qu’elle interprète comme le résultat d’un refoulement de pulsions au sein du psychisme. Percevoir qu’on perçoit, c’est en même temps que l’on prend conscience de l’état de conscience ( distanciation ) , prendre conscience que cet état de conscience est le mien : c’est moi qui ait froid. En tout cas, on peut dire que Nietzsche avec Hume critique l’idée d’une certitude immédiate et d’un moi qui serait simple, unitaire. En d’autres termes, nous = notre âme, n’existons que par la pensée. Cette identité existe de manière objective ( et en ce sens je ne peux pas ne pas être moi): je suis en tant qu’être vivant numériquement un , donc distinct des autres qui peuvent me ressembler, être mes égaux, mais ne peuvent pas à cause de cette séparation spatiale être identique à moi ( c’est le principe des indiscernables de Leibniz); j’ai un état civil; je suis identifié par les autres; j’ai un corps, un code génétique, etc… Mais ce n’est pas parce que je suis moi objectivement que je suis moi pour moi; mon identité est aussi et surtout subjective ( ce que je pense être moi n’est pas forcèment ce que je suis objectivement): je suis ce à quoi je m’attache, mais aussi mon vécu , ma mémoire ( exemple de l’inversion des corps et âmes du prince et du savetier à la résurrection imaginé par Locke). C’est un passage graduel, progressif et jamais une rupture entre deux états : conscients/inconscients. - Quand on dit de quelqu'un qu’il est « inconscient », on veut dire par-là qu’il n’a pas réfléchi aux conséquences de son action, mais aussi qu’il a couru un risque. II. Leibniz reprend donc le parti de Descartes : « Une substance ne saurait être sans action, et qu’il n’y a même jamais de corps sans mouvement. Ceci implique également de changer de cadre de pensée : on ne suppose plus un dualisme, une substance pensante et une substance étendue. Elle est notre création. Je sais maintenant que chaque homme porte en lui – et comme au-dessus de lui – un fragile et complexe échafaudage d’habitudes, réponses, réflexes, mécanismes, préoccupations, rêves et implications qui s’est formé et continue à se transformer par les attouchements perpétuels de ses semblables, Privée de sève, cette délicate efflorescence s’étiole et se désagrège. Mais à l’inverse des productions asociales narcissiques du rêve, elles pouvaient compter sur la sympathie des autres hommes, étant capables d’éveiller et de satisfaire chez eux les mêmes inconscientes aspirations du désir. L’île se trouvait ainsi quadrillée par un réseau d’interpolations et d’extrapolations qui la différenciait et la douait d’intelligibilité. Il est donc d’un côté une chose parmi les choses et de l’autre, un sujet, au-dessus des choses, capable de les penser, de les nier ( les consommer et les transforner par l’éducation et le travail), de les dépasser, c’est toute la différence entre le besoin (vital) et le désir d’ailleurs. 2. être conscient, c’est percevoir qu’on perçoit, se rendre vraiment compte de ce dont on a une conscience immédiate ; ce n’est pas seulement être là, c’est savoir qu’on est là. - Toute conscience comporte donc des degrés : de l’attention la plus soutenue jusqu’à des perceptions infimes qui ne se distinguent pas assez pour être aperçues. Attention, cet article n'est pas du tout une dissertation à recopier, mais un plan détaillé avec des exemples et des textes qui permet de se plonger dans la fabuleuse notion de la Conscience et de l'Inconscient. Rien donc dans la psychanalyse ne nous contraint à faire penser l’inconscient ; mais il reste que la conscience a un envers, un dessous, impensable hors d’elle et sans elle, qui n’est point une pensée mais qui n’est pas le corps non plus. Dans sa relation au psychanalyste le patient va revivre la situation à l’origine de ses toubles, du refoulement et en prendre peu à peu conscience. A première vue cet inconscient ne domine pas le conscient puisque nous semblons maîtres de nos agissements et pensées, rien ne semble contraindre notre volonté. L’île se trouvait ainsi quadrillée par un réseau d’interpolations et d’extrapolations qui la différenciait et la douait d’intelligibilité. Dans sa partie innée, c’est « le réservoir de la libido », l’énergie sexuelle de vie et dans l’autre, c’est le résultat du refoulement. Qu’est-ce qui fait que notre vie mentale est si compliquée à observer (Hume) ? Ce que sous-entend Hume, c’est que la vie mentale est plus complexe, et que l’on ne peut pas, Par quelle certitude Hume remplace-t-il le cogito ? Il considère alors la censure comme une contradiction, et l’inconscient comme une “mauvaise foi”, car pour refouler quelque chose, il faut avoir conscience de cette chose. ». Tout dépend du degré de sa vigilance et de sa perspicacité. Le cogito est pour lui une idée, Nietzsche est une analyse du « je pense » au sens d’une, La signification du je pense n’est donc ni, Derrière ces mots il y a donc le présupposé d’un, Derrière cette tendance à croire des certitudes immédiates, à ne pas interroger le sens des mots, il y a une tendance plus profonde que Nietzsche dénonce à la fin de votre texte : la volonté de, * La critique du langage est chère à Nietzsche. Le problème des mots et des concepts, c’est qu’on peut les employer alors même qu’on n’en connaît pas le sens. Nietzsche est une analyse du « je pense » au sens d’une décomposition du sens de ces mots. Ce que fait. C’est le cas Anna.O (1859.1936)qui va inspirer à Freud et au DR BREUER, cette hypothèse d’un inconscient. ». Introduction. - Tout inconscient est potentiellement conscient : il n’y a pas de différence de nature entre inconscient et conscience, qu’une différence de degrés : l’inconscient, c’est le trop faiblement perçu, le conscient, l’attention la plus soutenue portée à une perception. D’où à nouveau l’idée d’un « cogito pratique » face au « cogito théorique » de Descartes.