Fang hendes opmærksomhed med en gave! La science devient criminelle»! La loi morale est universelle, comme la loi juridique est générale. La dignité de l'homme veut une loi plus haute : la force de l'esprit. Sinon, il faudra que je me contente de dire que je la trouve injuste, ou que je la ressens comme injuste, sur la base de mon ressenti ou d’une opinion subjective. » 32. Ainsi, on peut justifier la désobéissance aux lois. En effet, justifier, ce peut être expliquer, au sens de donner les raisons d’une action, comme nous l’avons vu, mais ce peut aussi être excuser. C'est à cette seule condition qu'il affirme sa liberté et son identité. Ainsi, on peut justifier la désobéissance aux lois tout simplement en l’expliquant, en en donnant la raison. Si nous poussons donc le raisonnement jusqu’au bout, cela signifie qu’il nous est toujours impossible de mentir, que nous devons toujours dire la vérité. Dire la vérité n’est donc un devoir qu’envers ceux qui ont droit à la vérité. L’idée de devoir est inséparable de celle de droits un devoir est ce qui, dans un être, correspond aux droits d’un autre. Rêvé et conçu pour la première fois par Jean-Jacques en 1993, au moment de la sortie de son premier livre, la construction du Réseau des Cercles Réenchanteurs est en voie de concrétisation grâce à la collaboration d’une centaine de personnes engagées dans ce projet. Même l'enfant, lorsqu'il grandit et devient adulte, autonome, a besoin de transgresser les règles que lui imposent ses parents, et qui pourtant ont pour objectif son bien-être. La loi, c’est en effet, en un sens, la loi juridique. L’euthanasie par Marie Humbert de son fils Vincent a débouché, d’une part sur un non-lieu (pour la mère et le médecin), d’autre part sur une loi, la Loi relative aux droits des malades et à la fin de vie n° 2005-370 est adoptée par l'Assemblée le 22 avril 2005 (suite à une mission parlementaire sur la fin de vie commandée par Jacques Chirac et Jean-Pierre Raffarin). Cette série lancée le lundi 29 juillet 2019 propose des réflexions pertinentes et impertinentes sur la manière dont nous, les êtres humains, sommes conditionnés à notre insu par notre éducation, notre culture, nos relations et notre environnement médiatique. Comme toutefois nous avons besoin de principes juridiques communs, c’est le juge uniquement qui peut a posteriori, voir si finalement la légitimité morale de l’acte peut en excuser l’illégalité juridique, ou si la contrainte qui pesait sur l’acteur suffit à excuser l’acte commis. N'en va-t-il pas de même pour tout homme, pour tout citoyen? Découvrez les DVD et les CD audio des conférences grand public de Jean-Jacques, en version physique ou téléchargeable. La loi, c'est en effet d'abord la loi juridique, celle qui est produite par un pouvoir législatif et exécutée par un pouvoir exécutif, légitimes ou pas, et auxquelles les membres d'un Etat doivent se soumettre. Or, cette excuse a posteriori ou cette explication par les causes, peuvent-elles tenir lieu de justification. Celui qui désobéit ne souhaiterait pas que tous désobéissent. Comment déployer sa puissance de rayonnement et d’amour pour inviter les autres à, eux aussi, entrer dans leur propre puissance ? Lorsque les libertés individuelles les plus élémentaires sont bafoués, les citoyens et les hommes ont le droit et même le devoir de résister, de désobéir, et l’histoire nous a montré que c’était la condition du progrès de nos civilisations et sociétés. La loi, c’est en effet, en un sens, la loi juridique. Découvrez également son documentaire consacré au docteur Ryke Geerd Hamer. et plus largement les Noirs d’Afrique du Sud ont ainsi revendiqué le respect de leurs droits fondamentaux, contre un régime considéré comme injuste. Selon le tribunal, les prévenus ont « apporté la preuve qu’ils (avaient) commis une infraction de dégradation volontaire de bien d’autrui en réunion, pour répondre de l’état de nécessité qui résulte du danger de diffusion incontrôlée de gènes provenant des organismes génétiquement modifiés, dont la dissémination avait été autorisée par la loi française, contrairement au droit constitutionnel européen ». L’objectif principal de ce réseau est d’offrir l’opportunité aux hommes et aux femmes de bonne volonté de recréer un tissu social vivant, solidaire et fraternel au service du réenchantement de nos vies et de notre monde. Dans un premier temps, comme le montre l’exemple de la Révolution Française, d’ailleurs, elle peut produire du désordre. Mais n'est-ce pas alors courir un risque encore plus grand? Mais on ne peut pas dire - en dehors du rôle qu'elles jouent effectivement dans les phénomènes de violence - qu'elles livrent dans l'ensemble des préceptes non-violents. Download our free apps: iPhone app. Certaines tendances de la plupart des religions organisées affirment une nette préférence contre la violence, voire prônent une attitude non-violente devant la vie et dans la société. Le pacte social démocratique étant rompu, je retrouve mes droits naturels à me défendre et à résister autant que je le peux à la violence qui m’est faite par l’Etat. Ce que montre cet exemple moral, c’est qu’il est nécessaire de prendre du recul à l’égard de la loi et de ne pas lui obéir aveuglément et systématiquement. N’ayant d’autre choix, la désobéissance devient notre seule outil pour dire ce que nous avons à dire. En effet, est-il possible de trouver des excuses ou des explications aux transgressions de la loi? Or, pour dire que la loi est injuste, il faut que je puisse la juger comme telle, c'est-à-dire que je dispose d’un critère universel de justice qui puisse me servir de référent. Il en va de même pour la loi morale, d'ailleurs : ne peut-il pas être justifié, légitime, c'est-à-dire raisonnable, de désobéir à la loi morale? Ainsi, Socrate était avant l’heure l’héritier de Kant. Pour les raisons que nous venons d’exposer, il  faut dissocier le droit et la justice, ou ce qui revient au même, considérer que le droit est la seule justice que nous pouvons partager. Qu’est-ce qu’un devoir ? Mais si vous le rejetez, la société n’en sera pas moins détruite, car toutes les bases de la morale seront renversées. Mais, répond, Constant à Kant, on ne pourrait pas plus vivre dans une société où tout le monde dit la vérité. Ce débat a opposé Kant et Constant. Or, en dépit de cette généralité, elle ne s’applique, au contraire, qu’à des cas particuliers. Si nous poussons donc le raisonnement jusqu’au bout, cela signifie qu’il nous est toujours impossible de mentir, que nous devons toujours dire la vérité. » Cette phrase a inspiré cette nouvelle conversation du lundi, dans des circonstances où il apparaît de plus en plus clairement que la majorité des décisions prises par le pouvoir sont fondées sur des mensonges, des manipulations de statistiques et des conflits d'intérêt. Si l'on prend l'exemple de la lutte pour la fin de l'Apartheid en Afrique du Sud, on voit ainsi que la cause en est toute simple. Ce critère, Léo Strauss le trouve dans le droit naturel : en faisant la liste des besoins inhérents à notre nature, nous pouvons en effet établir un référent du juste. Désobéissance Civile Publié le 19 mars 2007 par Michel Durand Nous étions douze, hier soir, à débattre autour d'une table garnie de mets provenant, ce soir-là, de l'Est de l'Europe Centrale. Or nul homme n’a droit à la vérité qui nuit à autrui. Or, une telle attitude n’est pas tenable. Pour autant, la question que nous soulevions tout à l’heure n’est pas résolue. Pour voir cette vidéo, veuillez activer JavaScript et envisager de passer à un navigateur Web supports HTML5 video. Mais, en dernier ressort, c’est le juge qui pourra dire la légitimité de cette désobéissance, son rôle étant justement d’adapter la généralité de la loi à l’urgence et la particularité des situations individuelles. Dans certains cas particuliers, la désobéissance est légitime. Comment, en effet, la justifier ? Dieu n'a jamais fait l'homme pour qu'il … Quoi de plus efficace, pour justifier une désobéissance, que de montrer, après coup, qu’elle a eu des effets positifs. Il faut donc chercher le moyen d’application, et pour cet effet, il faut, comme nous venons de le dire, définir le principe. Cette cause de la désobéissance, qui permet d'en donner une justification de fait, c'est la plupart du temps l'existence d'une injustice dans l'organisation sociale, économique ou politique d'une société, telle qu'elle est sanctionnée par la loi. Mais, encore faut-il pouvoir prouver que la loi est injuste pour justifier ma désobéissance. Comment ouvrir notre conscience à des horizons plus larges, plus nuancés et plus complets ? Nous verrons dans un premier temps qu'il est possible de trouver des explications ou des excuses de fait à la désobéissance. Ranska. Justifier, ce n’est pas seulement expliquer, de fait, c’est véritablement légitimer de droit une désobéissance. Try. Par Gandhi : "La désobéissance civile devient un devoir sacré quand l'État est hors-la-loi ou corrompu" (Inutile de me liker, je ne le vois pas) Limbi. La loi, au contraire, est une règle universelle, supposée s'appliquer à tous et ne connaître aucune exception. Puisque nous ne sommes pas d’accord sur des principes moraux, à tout le moins, pour vivre ensemble, nous pouvons partager les principes que la loi juridique nous propose. C’est le droit, par exemple, à la légitime défense. Environnement La désobéissance civile devient ... Jacques Nadeau Le Devoir Vingt-cinq militants ... La prochaine étape pourrait bien être la désobéissance civile et un … Ainsi, nous voyons que, in fine, c’est le juge qui est le plus à même de justifier la désobéissance aux lois. Lorsque le pouvoir est illégitime (par exemple en excluant arbitrairement une partie du peuple de la citoyenneté), ou règne par la force (dans le cas d’un régime totalitaire), la désobéissance ne fait pas débat. Non, répond Constant. 22 avril 2005 (suite à une mission parlementaire sur la fin de vie commandée par Jacques Chirac et Jean-Pierre Raffarin). Ainsi, on ne peut pas justifier la désobéissance aux lois du point de vue du droit. Celui qui désobéit ne souhaiterait pas que tous désobéissent. Non seulement il peut être difficile de ne jamais mentir – mais cela ne signifie que ce n’est pas notre devoir. Cliquez ici pour vous y inscrire et y accéder. – Gandhi: „La désobéissance civile devient un devoir sacré quand l’Etat devient hors-la-loi. Est-il, par exemple, toujours juste de ne pas mentir? On parle de légitime défense, en effet, dans une situation où je m’en suis pris à la vie de quelqu’un – j’ai donc commis quelque chose d’illégal. Peuple congolais, la désobéissance civile devient un devoir sacré quand l’état devient hors-la-loi ou corrompu Dixit en Featuring « Mahatma ghandi et narcisse Mulenda » Peuple congolais, la désobéissance civile devient un devoir sacré quand l’état devient hors-la-loi ou corrompu Dixit en Featuring « Mahatma ghandi et narcisse Mulenda » Les amis de Socrate lui proposent de s’échapper, mais Socrate refuse et se soumet à son châtiment. Comment justifier la désobéissance de droit et plus seulement de fait ? Mα νιє єѕт gυι∂є́є ραя мєѕ cнσιχ, єт ηση ραѕ ραя ∂єѕ нαѕαя∂ѕ. Celle-ci se caractérise par sa généralité : elle s’applique à tous et est la même pour tous, ou du moins pour tous les citoyens dits « passifs », c’est-à-dire précisément l’ensemble des citoyens qui obéissent aux lois. C'est le cas, par exemple, de la lutte de Nelson Mandela et de l'A.N.C. Or, la désobéissance, pacifique ou violente, peut d'abord être entendue comme une action de contestation dont la finalité est d'aboutir à la remise en question des lois ou du régime qui les a produites, pour espérer un changement politique, une amélioration de la nation. Voilà le raisonnement que tient Socrate et la raison pour laquelle il refuse de fuir. Dès lors, les relations de l’Etat au citoyen sont de l’ordre du simple rapport de force et rien ne peut s’opposer alors à ce que je désobéisse, c'est-à-dire que j’essaie de renverser ce rapport de force en ma faveur. Mais dans une démocratie, où non seulement le pouvoir exécutif et le pouvoir législatif ont une légitimité démocratique mais, en plus, où les citoyens disposent de toutes les libertés civiles dont ils ont besoin (association, réunion, manifestation, grève, expression, culte, etc…), comment justifier la désobéissance ? Cliquez ici pour accéder au catalogue. Sans doute ne peut-on pas désobéir tout le temps et a-t-on besoin de la loi, mais pour autant n’est-il pas nécessaire de désobéir parfois ? D’ailleurs, dans ces situations, il est presqu’abusif de parler de désobéissance à la loi car, même si le pouvoir en prend la forme, un Etat qui n’est pas démocratique ne règne pas par la loi mais par un pur pouvoir. C'est le cas, par exemple, de la Révolution Française ou de la résistance au régime nazi en France. Mais, dans un second temps, elle porte ses fruits et permet à un peuple de sortir d’une période d’obscurantisme, ou d’obtenir la modification ou l’abrogation d’une loi qu’il trouve injuste et à laquelle il s’opposait. La loi morale est universelle, comme la loi juridique est générale. Download vores gratis apps: iPhone app. Cela signifierait alors qu'il faudrait se soumettre à toute loi au nom de la société. Le régime de l'Apartheid est un régime injuste en ceci qu'il exclut de la citoyenneté les habitants Noirs du pays et leur refusent un certain nombre de droits. Certaines situations sont évidentes. Ce n’est pas que le législateur a failli dans sa tâche, mais simplement on ne peut légiférer que par des principes très généraux. Ne puis-je pas manifester, faire grève, ou simplement saisir les médias pour leur faire part de ma revendication ? La loi, explique-t-il, est par défaut trop générale. Android app. On parle de légitime défense, en effet, dans une situation où je m’en suis pris à la vie de quelqu’un – j’ai donc commis quelque chose d’illégal. Or, elle assure une fonction de la plus haute importance : elle est, en effet, ce qui ordonne la société, ce qui permet à la société d’être structurée et de ne pas sombrer dans le chaos. Dans ce cas, il y aurait toujours, pour quelqu'un, une raison de désobéir tant il y a de normes de justice différentes et pas une seule norme absolue de justice. Elle est ce que le législateur aurait lui-même fait s’il avait été là. Dans ce sens, n'est-il pas justifié de désobéir? introduction du personnage. C’est ce qu’explique Kant dans la Doctrine du Droit. Par Gandhi : "La désobéissance civile devient un devoir sacré quand l'État est hors-la-loi ou corrompu" (Inutile de me liker, je ne le vois pas) Kielet. Ces représentations varient dans le temps et dans l’espace. Ainsi, on ne peut pas justifier la désobéissance aux lois du point de vue du droit. Voilà, ce me semble, le principe devenu applicable. Des dizaines de références vous sont présentées pour mieux saisir et cerner les menaces qui pèsent sur nos valeurs fondamentales de respect de notre intégrité, de notre autonomie, de notre liberté et de nos consciences. J'єѕѕαує ∂'αρρσятєя ∂υ cнαηgємєηт, αυ ℓ Ainsi, elle permet de s’assurer que personne n’empiète sur la liberté des autres par l’exercice de sa liberté. Non-violence oppose toute la force de l'âme à la volonté d'un tyran. Voici le texte, extrait de Des réactions politiques, III. La déclaration universelle des droits de l’homme de 1948, par exemple, pourrait ainsi constituer une norme absolue dans laquelle les citoyens peuvent trouver des principes pour légitimer leur désobéissance. Contre les criminels qui nous confinent, désobéissance civile ! Socrate est condamné à mort pour avoir corrompu la jeunesse, entre autres. C’est le cas pour la Révolution Française notamment. Le «satyâgrâha», ou la force de vérité inclut comme principes idéalistes non seulement la non-violence (ahimsâ) mais aussi l'amour, le service, l'humanisme et la vérité. Dans la Théorie de la justice, Rawls énonce les principes qui légitiment la désobéissance civile dans une démocratie : il faut que ce soit des libertés fondamentales qui soient bafouées (par exemple la stricte égalité des citoyens), que tous les moyens légaux aient été épuisés, et que le degré de contestation reste limité pour ne pas nuire aux bienfaits de la loi et de la constitution – le mieux étant ainsi, par exemple, que les minorités s’associent pour leurs actions. Elle fixe, en effet, les limites de ce chacun peut et ne peut pas faire, de ce qu’il doit et ne doit pas faire également. "La désobéissance civile devient un devoir sacré quand l'État devient hors-la-loi ou corrompu". Il faut attendre la suite de l’histoire, et peut-être, parfois, des causes très indirectes, pour voir les effets que produit une désobéissance. Même au sein d’une même société, en fonction des religions mais aussi plus simplement de l’éducation de chacun, nos conceptions de la justice différeront. Lahjat . Se battre devient alors la meilleure option, à condition de mener le combat spirituel depuis notre centre de conscience, dans un espace d'immobilité émotionnelle et mentale. Or, comme nous l’avons vu d’ailleurs avec l’exemple de la Révolution Française, la désobéissance fait courir à la société un grand risque : celui de la désagréger et de la faire disparaître dans des guerres et des conflits sans fin. Non seulement il peut être difficile de ne jamais mentir – mais cela ne signifie que ce n’est pas notre devoir. C’est à cette question que répond Léo Strauss dans Droit naturel et histoire. Socrate est condamné à mort pour avoir corrompu la jeunesse, entre autres. Or, une telle attitude n’est pas tenable. Gandhi, Martin Luther King, Nelson Mandela, Charles de Gaulle... voici autant de figures qui ont marqué le XXème siècle par des actes de désobéissance qui s'insurgeaient contre des lois considérées comme injustes. Cela suffit-il à les justifier du point de vue de la loi juridique? L’Etat peut bien sûr supporter des désobéissances à la marge, mais, symboliquement, celui qui désobéit s’attaque à l’existence même d’un Etat de droit. Le droit de nécessité est le droit que j’ai à commettre quelque chose d’illégal lorsque ma vie est elle-même menacée. C’est ainsi que nous pouvons établir un principe qui, couplé à celui qui nous enjoint de dire la vérité, nous permet de savoir quand dire la vérité et quand mentir. C’est le cas dans le droit de nécessité. On peut aussi faire référence au Léviathan : quand le pacte est rompu, c'est-à-dire qu’il y a une menace qui pèse sur ma vie, je retrouve mes droits naturels et il est légitime que je cherche à me soustraire au châtiment que le Souverain cherche à m’imposer. De fait, ce n'est pas le cas, et les désobéissances qui sont marquantes dans l'histoire de l'humanité sont au contraire celles qui sont justifiées parce qu'elles ont une cause et parce qu'elles poursuivent un objectif. C’est déjà ce que disait Aristote dans l’Ethique à Nicomaque. Là encore, lorsque les libertés fondamentales sont bafouées, et que nous avons épuisé tous les autres recours, nous pouvons juger légitime de désobéir. En le définissant, nous avons découvert le lien qui l’unissait à un autre principe, et la réunion des deux principes nous a fourni la solution à la difficulté qui nous arrêtait. Notamment dans les Fondements de métaphysique des mœurs, Kant soutient en effet que le mensonge n’est jamais juste. Dans ce cadre, le droit a précisément pour fonction de proposer un ensemble de normes qui sont communes à tout le monde. N'est-il pas en effet légitime, moralement et même politiquement, de désobéir à une loi si elle est injuste et que je me soucie du bien-être de ma nation?